Des esprits chagrins (il y en aura toujours et pour certains domaines, il y en a même de plus en plus) titillent et taquinent le Wydad sur le chiffre réel quant au nombre de ses trophées de vainqueur de la Botola.

Si le club légendaire de la non moins légendaire médina de Casablanca totalise, en cet année de grâce 2019, le chiffre record de vingt (20) titres remportés depuis sa création, d’aucuns ont voulu contester ses réalisations d’avant l’Indépendance. Débat aussi stérile que déplacé, qu’un non Wydadi a liquidé d’une phrase pleine de bon sens : « Si les titres qu’on a gagnés, à l’époque du protectorat, seraient nuls et non avenus, pourquoi a-t-on gardé tout ce qui a été fait à l’époque, comme les chemins de fer, l’Office chérifien des phosphates », etc. etc.

Explication bête et inexacte pour certains, mais on ne peut parfois corriger les pensées déplacées que par d’autres pensées encore plus déplacées.

Quoiqu’il en soit, la fête du Wydad fut belle vendredi 14 juin au complexe sportif Mohammed V réouvert pour la circonstance et «rouge à ras-bord».

Une occasion en or pour les winners qui ont déployé leurs trésors d’inventivité pour des banderoles remarquables. Et tous les officiels concernés par le football casablancais, les responsables locaux ou politiques ont été de la fête.

Le Wydad est un grand champion et personne n’aurait voulu rater ce 20ème titre qui fait entrer encore plus le Wydad dans l’Histoire du foot national, maghrébin et africain.

Maintenant, si on veut pinailler, au lieu de chercher si le Wydad a gagné le titre 20 fois ou 15 fois, on dira que ce soir-là à Casa, au stade, on s’est permis d’utiliser à outrance, des engins interdits comme les satanés et dangereux fumigènes. Cela aurait fait voir rouge à n’importe quel inspecteur de la FIFA.

Les fumigènes sont indésirables sur les terrains et sont passibles de graves sanctions.

La fête n’excuse pas tout.

Alors, rappelons-nous-en, pour la fête du 21ème sacre incha’Allah.