20ème anniversaire de l’OMC L’investissement, levier incontournable pour l’Afrique de demain
Imad Barrakad, Président du Directoire de la SMIT, a fait une intervention lors du 20ème anniversaire de l’OMC à Marrakech (8 et 9 avril 2015) dans le Panel « Quels enjeux pour l’Afrique, face à la mondialisation ? ». Pour lui, l’investissement, levier de développement pour permettre à l’Afrique de réussir son intégration à l’économie mondiale.
« Le devenir de l’Afrique de demain se décide aujourd’hui. Aussi pour bien préparer son intégration à l’économie mondiale, le continent africain doit créer les conditions favorables au développement d’un secteur privé dynamique et compétitif, en accélérant les réformes visant l’amélioration du climat des affaires et en instaurant un cadre juridique et réglementaire transparent à même d’encourager l’investissement », déclare Imad Barrakad, Président du Directoire de la SMIT lors du 20ème anniversaire de l’OMC dans le Panel « Quels enjeux pour l’Afrique, face à la mondialisation ? ».
En effet, comme expliqué par M Barrakad, l’Afrique va devoir définir ses filières porteuses de croissance en vue d’appuyer l’émergence de clusters en vue de développer ses avantages concurrentiels. Cet objectif implique, selon lui, l’adoption d’une vision claire pour doter le continent d’infrastructures adaptées, de marchés intégrés liés à l’économie mondiale et d’un secteur privé dynamique capable de favoriser l’émergence de nouveaux pôles de croissance.
Dans ce nouvel ordre mondial, les états africains ont un rôle déterminant à jouer en tant que catalyseur des initiatives privés pour l’émergence des clusters et pour la promotion des infrastructures dont ils ont besoin. Il est pour cela nécessaire d’ancrer le développement autour d’une vision partagée entre les pouvoirs publics et le secteur privé à même de permettre à l’Etat de tirer profit de la création de richesse générée par les réformes engagées.
« Réformer l’environnement des affaires pour libérer l’initiative privée des entraves à son développement doit donc être une priorité pour l’Afrique à travers des réglementations favorables à la création de l’entreprise et à son développement notamment l’allègement et la simplification des procédures (relatives à la création d’entreprise, l’obtention des permis, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs, le paiement des taxes et impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution de contrats…) », précise-t-il.
Certains pays à l’instar du Maroc ont déjà mis en œuvre les réformes permettant de transformer leur économie réglementée et protégée en une économie ouverte. C’est le cas notamment de la Tunisie, Namibie…Ainsi, M Barrakad n’a pas manqué de souligner les importantes réformes menées par le Royaume, qui s’est doté d’une vision claire et avant-gardiste, dictée par le S.M le Roi Mohammed VI. Il s’est engagé dans une transformation profonde et accélérée dans tous les domaines, politiques, économiques, sociaux et culturels notamment avec l’ambition de construire un pays moderne, démocratique et solidaire, ouvert sur le Monde, et qui ne néglige aucune des facettes du développement.
Dans le domaine économique, d’ambitieux chantiers ont été lancés et de nombreuses réformes impulsées, ont permis au Maroc de diversifier ses secteurs productifs, condition nécessaire pour intégrer, le club des pays émergents.