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50 femmes qui comptent : Khadija El Amrani, Avocate en droit des affaires et droit de la famille et fondatrice du cabinet Casablanca business & Family Law Firm

Pour nous, il ne s’agit pas de célébrer la journée de la femme, comme un cadeau annuel fait à la gent féminine. C’est plutôt l’occasion de faire le point sur un combat essentiel, celui de l’émancipation de la moitié de la population et l’évaluation de son apport aux transformations sociales, ce que l’on appelle communément développement et qui ne se résume pas aux quantifications économiques. Pour cela, nous avons choisi de mettre en avant un riche panel, à travers ces portraits représentatifs de cette génération de femmes qui s’assument. Un portrait à découvrir : Khadija El Amrani, Avocate en droit des affaires et droit de la famille et fondatrice du cabinet Casablanca business & Family Law Firm.

Le destin des femmes et hommes se joue très souvent en relation avec leur environnement, notamment familial. Ce n’est pas Khadija El Amrani qui dira le contraire. Passionnée par la profession d’avocat, surtout par l’équité depuis son enfance, et de par son appartenance à une famille d’avocats, elle s’est nécessairement orientée vers un parcours juridique.  Dès l’obtention de sa maitrise au Maroc, Khadija rejoint l’université Paris V René Descartes pour un troisième cycle en droit des affaires. Après une expérience très enrichissante à l’international, elle rejoint les plus grosses structures de conseil et de contentieux au Maroc.

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En 2011, Khadija El Amrani crée son cabinet d’avocats d’affaires à Casablanca. Depuis, elle représente une large clientèle faite aussi bien d’institutionnels, de multinationales que de particuliers. Pour autant également, elle sait donner de son temps. Durant ses nombreuses années d’exercices, elle été très sensible à la question humaine et particulièrement à la condition de la femme et de l’enfant concomitamment à un divorce, tant de cris de détresse, de regards alarmants, de douleurs indicibles, et pas des moindres. Cette véhémence l’a poussée à créer son association W-Lady (Mes enfants), qui milite à la fois pour les droits de l’enfant, pour les droits de la femme ; ce qui n’exclut bien entendu pas, que plusieurs hommes font partie de son association, lesquels militent à ses côtés à la fois pour l’extension de leurs droits de visite et à une parité constitutionnelle prévue par la constitution de 2011.

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Pour Khadija, la femme marocaine a énormément de mérite et en a eu de tout temps. «Je suis admirative de la femme cadre, qui a pu se frayer une place et s’imposer en tant que telle dans un monde purement masculin. C’est le fruit de la génération de nos mères et grand-mères qui avaient pour certaines d’entre elles un parcours professionnel hors normes, elles devançaient leur temps, et c’est cette culture séculaire qui nous a été fort heureusement transmise », dit-elle.

Je suis admirative de la femme cadre, qui a pu se frayer une place et s’imposer en tant que telle dans un monde purement masculin. C’est le fruit de la génération de nos mères et grand-mères qui avaient pour certaines d’entre elles un parcours professionnel hors normes, elles devançaient leur temps, et c’est cette culture séculaire qui nous a été fort heureusement transmise.

 
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