Aéronautique : cinq nouvelles ouvertures d’usines d’ici fin 2020
Malgré la crise, cinq nouveaux sites industriels devraient ouvrir leurs portes dans le parc industriel de Midparc d’ici la fin de l’année.
Le ministre de l’Industrie et du commerce qui intervenait lors du Conseil National de l’Entreprise (CNE) de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), le vendredi 25 septembre, ne s’en cachait pas : le secteur marocain de l’aéronautique a été affecté par la crise, car le ralentissement de l’activité des constructeurs impacte la chaîne de production mondiale. « La crise Covid a enclenché une forte tornade qui traverse ce secteur à l’échelle mondiale. Constructeurs, équipementiers, sous-traitants… sont tous touchés de plein fouet. Au Maroc, la filière est moins affectée grâce à sa résilience », a précisé Moulay Hafid Elalamy, lors de sa présentation.
Pourtant, en cette période de crise, alors que l’industrie aéronautique mondiale connaît une phase de désindustrialisation, de nouvelles usines vont fleurir avant la fin de cette année au Maroc. Selon Hamid Benbrahim El Andaloussi, Président d’honneur du GIMAS et Président de l’Institut des métiers de l’aéronautique (IMA) et Président de Midparc, tous les projets d’ouverture prévus en 2019 sont maintenus. « Cinq usines devraient ouvrir leurs portes d’ici fin 2020 dans le parc industriel de Midparc. Il s’agit des sites industriels d’AD Industries (ADI), Le Piston, l’extension de l’usine Bombardier, Mitsuba qui va fabriquer des petits moteurs d’avions, et Nexans qui s’est positionnée sur la fibre optique », souligne le Président d’honneur du Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales (GIMAS), qui tient à préciser que parallèlement à ces projets qui étaient prévus en 2019, au niveau ouverture, d’autres qui devraient lancer cette année ont été repoussés à 2021. Comment expliquer ces nouvelles ouvertures dans un secteur dont la baisse d’activité au niveau mondial tourne autour de 50 % ? « Le Royaume demeure de loin, la base aéronautique la plus compétitive à la porte de l’Europe. Nous estimons la baisse entre 30 et 40% au Maroc, une destination qui reste attractive en termes de coût », estime Hamid Benbrahim El Andaloussi.
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