Affaire Brahim Ghali : après ses critiques contre le gouvernement espagnol, la députée Ana Vázquez s’expliquera ce jeudi sur la chaîne « 24 Horas »
Ana Vázquez, la députée du Parti populaire espagnol, s’exprime ce soir en prime time sur la crise diplomatique entre Rabat et Madrid sur la chaîne 24 Horas.
Sur fond de crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne, la députée du Parti populaire espagnol, Ana Belén Vázquez, sera l’invitée, ce soir, du talk de la soirée (en prime) sur la chaine 24 Horas. Connue pour son franc-parler, elle interviendra sur plusieurs points :
– les incohérences du gouvernement espagnol quant à l’entrée clandestine de Ghali avec l’accord du gouvernement (alors que la ministre des affaires étrangères avance le contraire),
– le référendum de 1975 au Sahara n’est pas faisable à cause des problèmes de recensement de la population… et que cette question qui relève de l’ONU peut inclure une approche englobant l’UE,
– la politique étrangère espagnole laisse à désirer ces derniers temps en raison d’un rapprochement avec des régimes comme celui de Maduro (Venezuela) en délaissant des alliés stratégiques comme les États-Unis (sous-entendant… le Maroc également, ce qui explique la mauvaise gestion de la relation avec le Royaume).
Lire aussi| Maroc/Espagne : l’indépendantiste catalan Carles Puigdemont s’immisce dans la crise
Lundi, Ana Belén Vázquez a notamment critiqué l’action du gouvernement espagnol contre le Maroc, déclarant que la vague migratoire vécue depuis le 18 mai à « Ceuta n’est pas une coïncidence, puisque l’accueil en Espagne du leader du Front Polisario allait avoir des conséquences au niveau des relations diplomatiques ».
Pour rappel, le torchon brûle entre Rabat et Madrid depuis que le voisin espagnol a décidé d’accueillir sur son territoire le Chef du Front Polisario Brahim Ghali pour raisons de santé. Le Maroc a vivement dénoncé cette position de son partenaire européen. D’ailleurs, le Maroc a rappelé, en début de semaine, son ambassadrice en Espagne, Karima Benyaich, pour consultation. « Pour le Maroc, l’autorisation accordée par les autorités espagnoles est un acte contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage qui anime les relations entre les deux pays.
D’autant que pour la diplomatie marocaine, la décision de Madrid suscite une incompréhension et des interrogations », avait indiqué dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères, en avril dernier.
Lire aussi| Gaza/Sebta : droit dans nos bottes