Affaire Omar Raddad : des traces d’ADN « exploitables » retrouvées
Des traces d’ADN « exploitables » ont été mises en évidence dans de nouveaux prélèvements dans l’affaire Omar Raddad, rapporte le site FranceinfoTV citant l’agence France presse(AFP) qui a appris la nouvelle ce jeudi 5 novembre auprès du parquet de Nice. Ce jardinier marocain a été condamné pour le meurtre en 1991 de sa patronne Ghislaine Marchal. Il a toujours nié en être l’auteur.
Cette nouvelle expertise a été réalisée à la demande de l’avocate de Omar Raddad, Me Sylvie Noachovitch, s’appuyant sur une loi de 2014 visant à assouplir les conditions de révision d’un procès. Ces traces n’ont pas encore été exploitées et doivent l’être « dans les mois qui viennent », selon le parquet. Ce dernier souligne qu’il convient de « rester extrêmement prudent quant aux identités génétiques recueillies sur ces traces », qui « peuvent provenir des protagonistes de l’affaire tout autant que de manipulations ultérieures aux faits »