En 2010, le Pôle Energies de Vinci, issu de ce rapprochement de Vinci Energies et de Cegelec et complété par la création de Vinci Facilities a pris le nom de Vinci Energies en 2012. Depuis, au Maroc où le groupe français se retrouve avec différentes entreprises, notamment, Actemium, Axians, Cegelec Exprom Facilities, Graniou et Omexom, tente de faire jouer les synergies entre ses six filiales dont les champs de compétences incluent les constructions d’installations multi techniques tertiaires et industrielles, de centrales éoliennes et photovoltaïques, d’infrastructures liées à l’énergie d’infrastructures hydrauliques, la maintenance tertiaire et industrielle et le Facility Management (via EXPROM). Et cela semble lui réussir puisque ses différents démembrements ont pratiquement réussi à tirer leur épingle du jeu en passant de 1,2 milliard de DH de chiffre d’affaires en 2013 à 1,5 milliards de DH l’année dernière.

Aujourd’hui, Vinci Energies Maroc, dirigée par l’ancien administrateur directeur général de Cegelec Maroc, Ahmed Rahmani, vient de franchir une nouvelle étape dans son ambition de faire jouer la complémentarité. Il a inauguré hier son nouveau siège dans le quartier de Sidi Moumen. Coût de l’investissement : plus de 80 millions de DH. Nul doute que cette approche permettra désormais à la filiale marocaine de Vinci Energies qui emploie 2200 collaborateurs dans le Royaume, d’aborder les appels d’offre en qualité d’ensemblier, avec toutes les compétences en interne pour les remporter. Déjà, elle prévoit une croissance de 4% de son chiffre d’affaires en 2015 et nourrit de grandes ambitions dans l’export notamment en Afrique de l’Ouest. Pour cela, elle pourra compter sur sa locomotive Cegelec, présente dans le Royaume depuis 1946, et qui conçoit, installe et maintient des systèmes dans l’industrie, les infrastructures, le tertiaire et les télécommunications.