Agroalimentaire

Aiguebelle renforce son positionnement sur le segment professionnel

« Aujourd’hui, nous avons entrepris une réflexion stratégique qui a découlé sur une feuille de route pour développer le segment professionnel. Elle se base sur la formation, la recherche et développement des recettes et produits, les partenariats et l’extension de la gamme sur des produits complémentaires comme les fondants pâtissiers et la poudre de cacao pour renforcer notre présence chez les professionnels. Sur ce segment, nous n’avions pas de stratégie réfléchie », a expliqué Amine Berrada Sounni, directeur général de la Compagnie Chérifienne de Chocolaterie (Aiguebelle), lors du point de presse organisé au Salon Crémai.

L’entreprise compte ainsi équilibrer davantage son positionnement sur les deux segments. Elle était à 90% sur le particulier et 10% sur le professionnel. « Sur le segment particulier, il y a énormément de concurrence sur le marché local du fait des accords de libre-échange et de la contrebande, qui domine 40 à 50% de ce segment qui est devenu extrêmement difficile », précise le DG. Pour y parvenir, Aiguebelle va investir 25 millions de DH en 2017. Au-delà de 2017, le chocolatier prévoit d’investir plus de 100 millions de DH. Le même montant a été débloqué entre 2011 et 2015.

Au niveau international, sur le segment professionnel, l’entreprise est présente en Algérie, en Tunisie, au Moyen-Orient et en Europe « avec des produits adaptés à chaque marché, ce qui permet de développer  rapidement nos exportations. De plus, nous formons les chefs pâtissiers en Algérie depuis fin 2015 et en Tunisie depuis fin 2016. Nous allons bientôt développer des partenariats en Afrique de l’Ouest », précise Amine Berrada Sounni. Sur le segment particulier, Aiguebelle est présente en « Afrique du Nord, Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne », ajoute-t-il.

Pour Amine Berrada Sounni, « Le consommateur marocain préfère le chocolat au lait. Le chocolat noir est meilleur pour la santé. Aussi, il y a une tendance de croissance de ce dernier par rapport au chocolat au lait au Maroc. Le consommateur avisé préfère encore le chocolat au lait, mais c’est en train de changer », conclut-il.

 
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