André Azoulay : « Le moment est venu pour Essaouira de prendre la juste mesure des atouts qui lui sont propres pour les transformer en opportunités d’investissements »
La Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) en partenariat avec la Province d’Essaouira, Essaouira Innovation Lab et l’Association Essaouira-Mogador ont récemment organisé une rencontre virtuelle sur l’investissement qui a connu la participation d’éminents invités au rang desquels André Azoulay, Conseiller de S.M le Roi et Président-Fondateur de l’Association Essaouira-Mogador.
Lors de son intervention, André Azoulay a notamment mis l’accent sur le double rendez-vous que l’Histoire peut donner à Essaouira avec, d’une part, la mutation radicale que va connaître le paysage économique, industriel et commercial pour les jours après-Covid et, d’autre part, la focalisation accentuée des investisseurs de demain en direction des industries propres, des produits bio et de l’optimisation des différentes filières des énergies renouvelables.
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« Le moment est venu pour Essaouira de prendre la juste mesure des atouts qui lui sont propres pour les transformer en opportunités d’investissements performants, compétitifs et durables », a-t-il souligné. André Azoulay a fait remarquer qu’Essaouira peut légitimement ambitionner une place de choix dans cette économie du futur, rappelant que la province d’Essaouira bénéficiait de l’un des taux d’ensoleillement les plus élevés du Maroc et que cet atout combiné avec les gisements de l’éolien et plus de 150 km de côtes constituaient un mixte prometteur pour l’énergie du futur qui fera une place de plus en plus importante à l’hydrogène vert. Il a aussi dessiné la carte « des terroirs et des produits de niche qui fondent l’attractivité et la spécificité d’Essaouira qu’il s’agisse de l’exceptionnelle richesse halieutique de la province, de la galaxie de l’arganeraie et de l’enracinement historique du bio chez les agriculteurs locaux ».
« Il y a là pour Essaouira un levier riche de potentiels pour peu que les opérateurs de demain prennent en compte la nécessité d’une intégration locale optimale à laquelle ils ont trop longtemps tourné le dos, privant Essaouira de la valeur ajoutée qui lui est légitimement due. Dans cette perspective, le tourisme de santé et de bien-être, adossé aux contenus culturels et patrimoniaux qui sont déjà l’atout majeur d’Essaouira, pouvaient là aussi donner une autre dimension et des lendemains prometteurs à la destination souirie », a-t-il indiqué. « Je vous invite à méditer sur l’exceptionnelle notoriété internationale du nom Essaouira-Mogador que l’on retrouve désormais sur tous les continents dans une variété impressionnante de produits et d’enseignes qui privilégient cette appellation pour ce qu’elle suggère de magie, de mystère et de qualité. Là aussi, le temps est venu de labelliser, de promouvoir et de valoriser en le protégeant ce nom qui nous raconte de belles et grandes histoires », a-t-il conclu.