Appelez les psychiatres par ( Jamal Berraoui )
Choubani, le ministre chargé des relations avec le Parlement qui est plus pour sa servitude vis-à-vis de Benkirane, que par ses compétences, totalement inexistantes, (un petit bac + 2), vient de déraper encore une fois. Il s’est permis d’haranguer une journaliste et de lui demander de quitter l’enceinte du Parlement parce qu’il estime que ce qu’elle portait, sa manière de se vêtir était incorrecte. Benkirane, son idole, parce que c’est un idolâtre, avait fait la même chose il y a quinze ans.
Choubani n’a aucun droit sur les entrées et sorties du Parlement qui dépendent du bureau de celui-ci, c’est donc un abus de pouvoir qui en dit long sur « l’Islamisme soluble en démocratie », ils ne respectent rien. Bien évidemment, ma jeune consœur a mon soutien absolu et j’espère qu’elle aura celui de tous ceux qui croient que l’émancipation de la femme passe aussi par sa liberté à casser les codes vestimentaires. Ce débat est important, il faut le mener en toute sévérité, et non pas sérénité, en assumant les clivages, en répondant à la violence des mots, à ceux des actes d’agression tels que celui de Choubani, par des positions clairement affirmées et une disposition affichée à utiliser tous les moyens possibles, pour étouffer la bête, immonde qui monte.
Il faut se rendre compte que tous les Islamistes ont un problème avec le sexe. Leurs « muftis » autorisent le flirt durant le Ramadan, la nécrophilie, la masturbation de la femme en utilisant des ustensiles de cuisine. Tous ceux qui ont fait cet « ijtihad » là, ont été élus du PJD et non pas d’une secte quelconque.
L’acte de Choubani est ridiculement démonstratif. En tant que ministre, il a assisté à des manifestations avec des décolletés et il ne s’est pas empêché d’adresser des regards appuyés. Quand il pêchait les voix, au cours de la campagne électorale, son maître, non pas à penser, mais son maître tout court, Abdelilah Benkirane s’est laissé photographier auprès d’une très belle femme à la poitrine avenante. C’est de l’hypocrisie.
S’ils ont les comportements qu’ils ont eu, ce n’est pas par conviction. La femme les incommode, ils n’y voient qu’un sexe et réagissent de manière animale à sa vue, alors ils appellent au secours leurs prétendues convictions religieuses. Ils devraient aller consulter et vite. Si à leur âge, ils continuent à être excités par la vue d’une femme qui dévoile une partie de son bras, alors ils sont bons pour la camisole ou même plus.
Choubani doit être condamné, d’abord par l’ensemble des parlementaires parce qu’il s’est cru maître chez eux et qu’ils se doivent de défendre le Parlement, mais aussi par tous les humanistes. Mais surtout cette vision de la femme doit être éradiquée par tous les moyens, nous le devons à nos petites filles.