Audience radio : Ipsos dément
« Les allégations avancées par le quotidien (NDLR : L’Economiste) sont totalement infondées ». Ipsos vient d’apporter un démenti formel à l’article publié sur la version web de l’Economiste en date du 1er Juillet 2015. « Le CIRAD n’a à aucun moment gelé les résultats de l’audience de la radio fournis par Ipsos depuis Janvier 2012, et qui constituent aujourd’hui les données de référence pour le marché de la radio au Maroc », précise Ipsos Maroc. Pour l’organisme spécialisé dans la mesure d’audience et les études marketing des médias audiovisuels et interactifs, qui tient à rappeler que le groupe Eco Médias, auquel appartient l’Economiste, a choisi de se retirer de la mesure d’audience de la radio à fin 2014, à cause de résultats qu’il a jugé être faibles pour sa radio Atlantic, les discussions en cours entre le CIRAD et Ipsos portent sur la vague 1 de 2015, réalisée entre Janvier et Mars de la même année, et dont les résultats ont montré une tendance atypique (et non fausse) comparés au vagues précédentes. « Ce changement de tendance est dû principalement à un turnover important des équipes terrain, suite à des soucis de paiement d’Ipsos de la part du commanditaire de l’étude. A la suite d’une concertation entre le CIRAD, son consultant international (Hyperworld), le cabinet Ipsos et le CESP (Organisme d’audit de renommée internationale), il a été décidé, par précaution et pour ne pas perturber le marché, de ne pas communiquer les résultats de la vague en question », souligne Ipsos Maroc qui précise que les conditions de travail des enquêteurs sont tout à fait normales et parfaitement en ligne avec ce qui se pratique chez la plupart des cabinets d’études au Maroc et à l’international. Et de marteler : « Le constat de l’Economiste se base sur une seule et unique visite terrain aux locaux d’Ipsos, réalisée par l’une des collaboratrices du quotidien (et non un professionnel), et qui n’est pas forcément au fait de ce qui se pratique en matière d’études téléphoniques au Maroc. L’étude Radiométrie se déroule dans les mêmes conditions depuis son lancement en Janvier 2012. Le terrain de l’étude a été visité de manière inopinée des dizaines de fois par les experts du comité technique du CIRAD, son consultant international et tout récemment par le CESP. Jamais des remarques pareilles sur les conditions de travail n’ont été faites à Ipsos. Les locaux du terrain téléphonique d’Ipsos ont été et resteront toujours ouverts à toutes les partie-prenantes à l’étude pour venir s’enquérir par eux-mêmes des conditions de déroulement du terrain ».