Automobile : L’Alliance Renault-Nissan menacée
Plus de six mois après la crise ouverte sur la place de l’Etat et de Nissan dans le capital de Renault, le groupe japonais menace de rompre l’Alliance avec le constructeur français. Une perspective qui implique de nombreuses conséquences pas toujours faciles à mesurer, rapporte sur son site ce jeudi le quotidien français La Tribune
Depuis sa montée dans le capital de Renault en mai dernier, dans le but d’imposer les droits de vote double, l’alliance entre les deux constructeurs automobiles est entrée dans une zone de fortes turbulences. Carlos Ghosn, patron des deux groupes, avait alors tenté de tempérer en assurant qu’une redéfinition des termes de l’alliance n’était pas à l’ordre du jour malgré la montée de l’Etat français à plus de 20% du capital de Renault.
Quelques mois après l’initiative de l’Etat français, les japonais font savoir, par presse interposée, que les participations croisées ne reflétaient plus la réalité des forces entre les deux constructeurs et qu’un rééquilibrage s’imposait. Pour rappel, Renault détient 44% du capital de Nissan, tandis que ce dernier possède 15% de Renault sans droits de vote.