Economie

BAM : Jouahri présente le bilan annuel au Roi Mohammed VI

Sa majesté le Roi Mohammed VI a reçu ce lundi au palais royal de Tétouan, le wali de la banque centrale qui a remis au Souverain le bilan de l’exercice 2018 de l’économie nationale.

Le wali de la banque centrale a précisé que l’économie nationale a enregistré un taux de croissance ne dépassant pas 3%, expliquant ceci par la lente reprise des secteurs non-agricoles, ajoutant toutefois que les indices de chômages ont reculés à 9,8% tout en restant élevé parmi les jeunes en particuliers les citadins.

En ce qui concerne les équilibres macroéconomiques, un ralentissement a été détecté de la consolidation budgétaire. Le déficit s’est accentué à 3,7% du PIB, alors que celui du compte courant a subi une aggravation de 5,5% du PIB, malgré la poursuite d’une performance notable avec exportations, a souligné Jouahri.

Ayant atteint 47,4 milliards de dirhams, les afflux d’investissements directes étrangers et les réserves internationales nettes se sont établies à un niveau qui équivaut à un peu plus de 5 mois d’importations de biens et services, dans ce contexte, l’inflation a enregistré une accélération à 1,9% tirée majoritairement par l’augmentation des prix des produits alimentaires.

La banque centrale a poursuivi le renforcement du cadre réglementaire du secteur bancaire tout en l’accompagnant pour assurer sa conformité aux normes internationales, notamment celles relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, ainsi que pour permettre un financement adéquat de l’économie, a indiqué le wali de BAM. Cette dernière a su poursuivre sa politique monétaire, ce qui a résulté d’une baisse des taux débiteurs au profit des entreprises.

Le rapport annuel révèle généralement que la performance de l’économie nationale ne correspond pas aux attentes sociales. Le Maroc fait face à plusieurs défis pour lesquels il est impératif d’accélérer la mise en œuvre de la réforme du système de l’éducation et de la formation, étant donné les exigences du marché du travail axées surtout sur les implications de la révolution digitale.

 
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