Lors de la séance d’ouverture du 4ème Forum des retraites organisé par la CDG et la Chaire Prévoyance et retraites, le chef du gouvernement a réaffirmé sa volonté d’aller de l’avant dans le réforme des systèmes de retraites. Il n’y pas d’alternative à la reforme selon Abdelilah Benkirane. « Je ne veux pas laisser au prochain gouvernement une braise  entre les mains ».
En parlant du prochain gouvernement le chef de l’actuel, a esquissé son sourire habituel et affirmant qu’il ne sait pas qui prendra les rênes du prochain gouvernement.
Les éloges de Benkirane à l’égard de Nizar Baraka, ancien ministre de l’Economie et des Finances et actuel président du CESE, en présence de Mohamed Boussaid,  a attiré l’attention de l’assistance. Vous n’allez pas vous dérober devant la réforme, M. Boussaid   en parlant de l’urgence de la réforme des retraites.
Le discours politique du chef du gouvernement a pris la forme d’une défense des plus démunis et de ceux qui touchent une petite retraite. Celle-ci doit évoluer progressivement pour atteindre le SMIG. L’Etat doit bien sûr contribuer à cette revalorisation.
Les syndicats semblent devenir le principal adversaire du chef du gouvernement. Ils doivent oublier, selon lui, la culture des « acquis » et regarder l’urgence avec responsabilité. Les allusions  à la colonisation, à ses structures et notamment en matière de protection ont été pleines de messages à l’égard d’une élite qui veut vivre au même niveau que les cadres français. Benkirane  reste fidèle à son style usant des « blagues » et piquant de temps à d’autres ses adversaires et même ceux qu’il considère comme   ses alliés et qui ne sont pas pleinement engagés  dans la défense du dossier de la retraite. La solidarité familiale est heureusement ancrée  au Maroc. Celle-ci est selon, le chef du gouvernement, un grand et solide filet social. Les derniers discours de Benkirane sentent déjà le parfum de la future compagne électorale…