Biotechnologie. Le Maroc et le Nigéria mettent les bouchées doubles sur la R&D
Le Maroc et le Nigéria renforcent leur partenariat dans la biotechnologie. Plus d’un an après avoir signé un premier protocole d’accord dans le domaine, les deux pays viennent de signer un nouveau mémorandum d’entente qui vise à booster la R&D (Recherche & Développement) dans ce secteur.
La République fédérale du Nigeria et le Royaume du Maroc ont récemment signé un mémorandum d’entente visant à booster le secteur de la biotechnologie. Ledit protocole d’accord a été signé entre l’Agence nationale pour le développement des biotechnologies (NABDA) et RAHAD Industries et Mesencell Biotechnology. Pour le directeur général de la NABDA, Abdullahi Mustapha, ce mémorandum d’entente marque le début d’un nouveau chapitre dans le domaine de la biotechnologie scientifique au Nigeria. Pour rappel, la NABDA est une agence qui utilise la biotechnologie pour promouvoir le développement dans le pays, et la RAHAD est une entreprise qui implique la biotechnologie, la recherche et le développement.
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Force est de préciser qu’il y a plus d’un an, le Nigéria avait signé un premier mémorandum d’entente par le biais du ministère de la Science, de la Technologie et de l’Innovation avec lesdites entreprises sur le protocole d’accord portant sur le développement de technologies. Notons que Rahad Global Investment Limited est la filiale nigériane de la société marocaine RVD Equipment Industries. « Une partie du nouvel accord consiste à domestiquer la technologie ici, dans le pays, afin que nous disposions de compétences de première main. Les scientifiques et les chercheurs seront correctement formés à l’utilisation de ces technologies dans le pays », a expliqué Abdullahi Mustapha.
De son côté, Chbihi Drias, directeur général de RAHAD Global Investment Limited, a fait savoir qu’une filiale du groupe avait développé quatre technologies importantes pour le Nigeria. « Ces technologies comprennent la biotechnologie pour le nettoyage des parcs de stockage et le bioréacteur de sol contre la pollution. D’autres sont les engrais biotechnologiques pour réduire l’utilisation de produits chimiques et augmenter les terres cultivables pour l’autosuffisance en produits consommables et en produits fertilisants », a-t-il détaillé. Notons que d’autres technologies incluent le traitement des eaux usées pour fournir une eau potable de haute qualité et éviter les maladies transmises par les eaux usées qui font de la pollution, à savoir la médecine régénérative, l’immunothérapie et les vaccins pour le Nigeria et l’Afrique de l’Ouest.
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Le Maroc et le Nigeria avaient signé, en octobre dernier, à Abuja, un mémorandum d’entente pour la recherche et le développement de produits et de processus biotechnologiques, y compris la production de bio-engrais et de biofongicides. Dans le détail, l’accord couvre une variété d’efforts de recherche et de développement dans de nombreux produits biotechnologiques, notamment le traitement de l’eau potable et des eaux usées. Les autres domaines portent sur le traitement des gaz, la réduction du dioxyde de soufre, la biodégradation des sols, l’utilisation de cellules souches pour les diabétiques et les maladies liées au cancer.