Bourse de Casablanca : Forte baisse des principaux indices
Depuis vendredi 21 décembre, la place est hésitante et la tendance légèrement orientée à la baisse. De sorte que les dernières séances de l’année 2012 n’auront pas permis de redresser la barre, comme attendu.
La semaine du 19 au 26 décembre a été marquée par une forte baisse des principaux indices. Le MASI est ainsi passé de 9673 à 9412 points, soit un recul de 2,70%. Après cette fameuse séance du vendredi, la place en a vécu une autre difficile, le mercredi 26 décembre. Les indicateurs boursiers ont terminé en très forte baisse. L’indice global de la place, le MASI, s’est replié de 0,98%, clôturant à 9412 points. Au final, la contreperformance depuis le début de l’année est de 14,65%. De toute évidence, l’année 2012 devrait se terminer par une forte baisse, proche des 15%.
Cette année, la place a également rompu avec les opérations allers et retours, consistant à vendre et racheter dans les mêmes volumes, la même action et au même prix. En temps normal, tout le mois de décembre est ponctué de telles opérations. Mais actuellement, il n’y a rien de tout cela. On a eu droit à quelques volumes exceptionnels, de ce genre, mais il n’y a rien d’équivalent aux années précédentes. Durant tout le mois de décembre, on n’a pu identifier que 6 séances aux volumes exceptionnels supérieurs au milliard de dirhams. Mais même si cette semaine, le volume a largement dépassé la moyenne de l’année, on est loin de la moyenne généralement observée pour cette période. Sur les deux compartiments, ce sont 5,38 milliards de dirhams qui ont été échangés, contre 9,6 milliards entre le 21 et le 27 décembre 2011.
Avec des volumes aussi faibles, les premiers à en souffrir, ce sont les sociétés de bourse qui voient leurs chiffres d’affaires reculer fortement. Ils seraient étonnés qu’il y en ait une seule qui s’en sorte avec un résultat positif. Les intermédiaires en bourse ont envie d’oublier les deux derniers exercices. Ils se projettent en 2013, mais beaucoup de doutes subsistent. Car, de toute évidence, la reprise n’est pas gagnée d’avance.