Caisse de compensation. Les charges devraient augmenter de plus de 15 MMDH
Les charges de la Caisse de compensation devraient augmenter de plus de 15 milliards de dirhams (MMDH) supplémentaires par rapport aux prévisions de la Loi de finances 2022, fixées à 17 MMDH. C’est ce qu’a indiqué le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch à la Chambre des Représentants ce 18 avril courant.
Les charges de la Caisse de compensation se sont élevées à 21,1 MMDH à fin 2021, contre des prévisions de l’ordre de 12,5 MMDH la même année, a relevé Aziz Akhannouch qui répondait à une question centrale à la Chambre des Représentants relative à «la situation de l’économie nationale à l’aune des changements climatiques et géostratégiques», lors d’une séance plénière dédiée aux questions orales mensuelles adressées au Chef du gouvernement.
Selon ce dernier, l’Exécutif s’est engagé à assurer une coordination avec l’ensemble des opérateurs économiques afin de stabiliser les prix et de maintenir leur niveau approprié et habituel, soulignant que les produits de grande consommation feront l’objet d’un contrôle et d’un suivi continu. M. Akhannouch qui a précisé que le gouvernement prendra, de son côté, les mesures nécessaires en cas d’abus.
Par ailleurs, le Chef du gouvernement a relevé que l’Exécutif s’applique, depuis le déclenchement de la crise russo-ukrainienne et la crise sanitaire, à prendre les mesures adéquates pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens et garantir l’approvisionnement des marchés en produits alimentaires de base, et ce, en dépit de la conjoncture extérieure et des changements climatiques qui ont remis en question les prévisions de la Loi de finances basées sur un taux de croissance de 3,2%.
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Et de noter, qu’à la lumière du contexte mondial actuel marqué par l’incertitude et des tensions inflationnistes, le gouvernement accorde une importance cruciale au suivi des évolutions des prix et a décrété une série de mesures pour assurer leur stabilité afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages marocains.
Enfin, M. Akhannouch a estimé que la crise russo-ukrainienne, les effets de la crise sanitaire et les répercussions des changements climatiques, sont autant de facteurs qui mettent en avant l’importance d’accélérer la mise en œuvre des stratégies d’autonomie énergétique et de la protection de la sécurité alimentaire.