Les chroniques de Jamal Berraoui
USA : la drôle d’élection
A l’heure où j’écris ces lignes, le gagnant de la présidentielle américaine n’est pas connu. Mais il y a déjà 3 perdants sûrs : les instituts de sondage, le monde médiatique et les analystes auto-proclamés. Les instituts de sondage donnaient avantage à Biden avec un écart de 6 à 10% de
Turquie : la nostalgie du Califat
Erdogan joue la carte de Chef des Islamistes, c’est clair et net. Il y a dans ses attitudes une conviction profonde, celle qui veut que la Turquie doit enterrer le kémalisme, renouer avec le passé impérial et que cela passe par le reniement de la laïcité. Bien que majoritaire dans son
Projet de loi de finances : un exercice inutile ?
Le projet de Loi de Finances est en discussion au Parlement. C’est un exercice imposé chaque année, dans tous les pays du monde. Sauf que cette année, il a un goût d’inutile, voire même de ridicule, et pas uniquement au Maroc. Un projet de Loi de Finances est construit sur
Les folies d’Erdogan
Le Président turc vient de recommander à ses concitoyens de boycotter les produits français. Auparavant, il a, à deux reprises, conseillé à Emmanuel Macron de « consulter pour sa santé mentale ». Le prétexte des caricatures ne tient pas la route. Le conflit est beaucoup plus profond et surtout inquiétant. Si par
Maroc. L’école, un enjeu vital
« Un enfant qu’on enseigne c’est un homme qu’on gagne ». (Victor Hugo) . Nous avons depuis des décennies un débat sur l’école. Il pose des questions sur les moyens insuffisants, les programmes, la formation des enseignants et depuis quarante ans on tourne en rond. Le débat n’aboutit pas, parce qu’on ne
Réouverture des mosquées au Maroc : poudrière en vue ?
Ce vendredi devait connaître la première grande prière depuis le confinement. C’était une revendication très légitime de gens qui y sont attachés. Le ministère a décidé d’ouvrir 10.000 mosquées à la prière du vendredi, alors que le Maroc en compte 50.000, d’imposer un prêche unique, et on ne voit pas
Hécatombe chez les artistes
Quarante-huit heures après Hammadi Tounsi, Aziz Saadallah a rendu l’âme. Auparavant, nous avons perdu Abdeljabbar El Ouzir, Anouar El Joundi, Chama Zaz et bien d’autres. C’est une hécatombe, un dépeuplement massif de la scène artistique. On n’y peut rien, il y a des hasards dans la vie et c’est une
Politique : ils sont incorrigibles !
Alors que le pays est face à un défi historique, que la crise sanitaire est appelée à s’aggraver, que les déficits se creusent, que les faillites se multiplient, que le taux de chômage est à son zénith, les partis politiques refont leur numéro. Il n’y a pas un seul marocain
De la souveraineté populaire
Quotient électoral, les Marocains découvrent que cela existe et que c’est tellement important que la classe politique se déchire là-dessus. Oublions les aspects techniques politiquement. Prendre en compte les inscrits et non pas les votants, signifie la quasi impossibilité pour une liste d’avoir plusieurs sièges. Deux victimes par rapport à
Coronavirus. Stop and go, la grande méprise
Partout au monde, et pas seulement au Maroc, c’est la théorie du stop and go qui est mise en œuvre dans la lutte contre la pandémie. Cela consiste à serrer les boulons le temps que les chiffres se stabilisent, puis rouvrir un peu. Sauf que cette approche est complètement inopérante
Loi de Finances : attention danger
On ne peut pas nier que face au Covid-19, les autorités ont été promptes à mettre en place des dispositifs qui ont permis de sauver les meubles. La sortie du confinement est beaucoup moins glorieuse dans son aspect sanitaire et l’open-bar financier est impossible. La rentrée parlementaire est fixée au
Le Liban, nouveau protectorat français ?
Emmanuel Macron a tenu une conférence de presse réservée à la situation au Liban. C’est une première internationale, celle d’un Chef d’Etat qui consacre toute une conférence de presse à la situation d’un pays étranger, qui n’est pas en conflit avec son pays. Que dit le Président Français ? Les hommes