L’édito
Effets d’annonce
L e Haut Commissariat au plan est un instrument sérieux, crédible quoi qu’en pense l’exécutif qui lui reproche de jouer les cassandre. Ses publications, de plus en plus médiatisées ont le mérite de donner des informations circonstanciées chiffrées. Et les chiffres, quand ils sont incontestables, laissent peu de place
Incertitudes
La hausse des prix des carburantsa créé une tension sociale. Unfront est en train de se constituer.L’USFP, l’Istiqlal et les centralessyndicales les plus importantesannoncent des actions concertées. Ladémocratie peut aisément supporterune telle tension. Le problème,c’est que l’exécutif n’a pas de capaffiché. Sénèque disait « il n’y a pasde
Rentrée à hauts risques
C ’est sous le signe du brouillard ques’opère la rentrée politique. Lesnégociations entre le PJD et le RNItraînent en longueur. On ne sait toujourspas, de manière certaine, si cette allianceva voir le jour. Ce n’est pas une situationanodine parce que l’exécutif a sur la tabledes dossiers brûlants. La
Edito : Implacables réalités
L e Maroc a réussi, pendant plus d’unedécennie, à contenir l’inflation.Aujourd’hui, elle décolle, elle està 2,8% pour le premier semestre. Lestensions ont été perçues depuis plusieursmois, mais l’exécutif a préféré les ignoreren minimisant leur portée.Le plus grave, c’est que cette poussée esttotalement endogène. Il n’y a pas uneseule
Edito : Questions innocentes
Le ministre de l’Economie et desFinances est démissionnaire. Lalogique voudrait qu’il ne traite plusque les affaires courantes. Les dossierslourds sur son bureau attendront sonsuccesseur. Cela va prendre un certainnombre de semaines. Il y a juste unequestion à se poser : Quid de la Loide Finances ? Pour tenir
Edito : Impacts
Les contingences politiques, le trèsfort probable passage de l’Istiqlalà l’opposition, dans quelquessemaines selon ses dirigeants après desmois de gesticulation met, un peu plus,la pression en faveur d’un attentismequi n’est pas le bienvenu. Ce départdésormais programmé, signifie unremaniement en plein milieu de l’été.La loi de cadrage du budget en
Le prix de l’inaction
Les cadres de l’Inspection Générale desFinances ont organisé une journéed’étude sur les systèmes de retraite,au travers de leur association. Excellenteinitiative parce que depuis 20 ans, il y aune commission technique qui étudie leproblème. Entre-temps, l’Etat a mis la mainau portefeuille en 1997 et en 2005 pourrégler ses arriérés
Edito : Mauvais réflexes
Le gouvernement a choisi de jouer les exclus,contre ceux qui sont, qui formentle système productif. La non-participationde la CGEM à la rencontre Maroc-Turquien’est pas un épiphénomène. Cette rencontreétait organisée par une association qui s’appelle« Al Amal », en collaboration avec unestructure patronale turque.Abdelilah Benkirane et Erdogan n’étaient quedes
L’Edito : Parler vrai
L e directeur général de la Caisse interprofessionnelledes retraites, la CIMRl’affirme, le système est viable, les étudesactuarielles le prouvent. C’est une excellentenouvelle sauf qu’il s’agit d’une retraite ditecomplémentaire, alors que c’est faux. Il fautsavoir que la retraite versée par la CNSS estplafonnée à 4.200 DH et que donc,
Edito : Effervescences
T ous les analystes le disent,confier la politique monétaireà des institutions indépendantes,les banques centrales en l’occurrence,a fragilisé les institutionspolitiques, sans offrir la moindre desgaranties. Le système a permis demaintenir les taux à un très faible niveaudepuis deux décennies. Le tauxde référence dépasse rarement 0,5 %dans toutes les économies
Fausses pistes
C omme à chaque fois que les besoinsdu Trésor atteignent le seuil de l’intolérableet c’est le cas, l’idée d’uneamnistie fiscale remonte à la surface. Al’occasion des Assises, d’aucuns y voientune opportunité pour assurer un habillagepolitiquement correct à l’amnistie.Le discours s’apparenterait à «puisquel’on adopte de nouvelles règles, effaçonsl’ardoise». Cela
Edito:Plans et bilans
L e Salon International de l’Agricultureconstitue une opportunitépour faire le bilan du Maroc vert.Les perspectives d’une bonne récolteréjouissent tout le monde, les Marocainsrestant très attachés à la terre. Mais leMaroc vert c’est un plan ambitieux visantjustement à réduire la dépendance dusecteur à la pluviométrie en rationalisantles spéculations. L’agrégation permet dedépasser