Cinq années sont déjà passées depuis la création du CDS (Conseil du Développement et de la Solidarité) en tant que think tank et le bilan est déjà bien garni. par Driss Al Andaloussi

Après le succès de la dernière rencontre qui a été organisée à Rabat autour de la problématique de la méditerranée en présence de Fathallah Sijilmassi, le CDS (Conseil du Développement et de la Solidarité) a tenu son assemblée générale le vendredi 26 juin au siège de la CGEM à Casablanca. Les rapports moral et financier ont été approuvés en même temps qu’une modification des statuts.
Les activités organisées durant l’exercice 2013-2014 ont été relatées dans un rapport dont la lecture a été faite par Mme Fathia Bennis, membre du CDS. Le contexte économique et social a fait l’objet d’une analyse qui a mis en relief les variables économiques nationales et internationales et leurs différents impacts sur l’économie nationale. Le taux de croissance durant l’année 2014 a été considéré comme étant faible et ne pouvant générer des richesses et des emplois.
Les activités du CDS durant l’exercice sous revue ont été marquées par la signature à Barcelone au mois de février, d’une convention de partenariat entre le CDS et l’Institut Européen de la Méditerranée (IEMed). Cette convention a connu un début de concrétisation avec la participation du Conseil à la conférence «The challenges of the Méditerranéen urbain agenda» et sa contribution aux débats à travers l’expérience marocaine des villes nouvelles.

Des activités autour des politiques publiques

Le Conseil a par ailleurs, contribué au think tank élargi initié par le wali du grand  Casablanca pour introduire les mutations  nécessaires pour une meilleure gouvernance de cette grande métropole. Le CDS a, en outre, organisé une série de rencontres autour du PAI (Plan de l’accélération industrielle), de la politique des changes et du nouveau rôle de l’Office qui est en charge de cette politique du «Maroc dans le monde : les tendances majeures» et de la Méditerranée entre intégration et désintégration.
Plusieurs hauts responsables ont enrichi les débats autour de ces thèmes comme Moulay Hafid Elalamy, Jawad Hamri, Mohamed Tawfik Mouline et Fathallah Sijilmassi. Plusieurs responsables politiques et ambassadeurs ont apprécié la qualité des débats et ont exprimé leur souhait d’intensifier les relations avec le CDS.
Avant l’approbation du rapport moral, les membres de ce think tank ont discuté des différents axes qui doivent guider l’action future du centre et ont appelé à intensifier les propositions en matière de politiques publiques, à organiser des manifestations d’envergure qui pourraient avoir un impact plus grand sur le débat public.
Un hommage a été rendu par l’ensemble des membres au président Mohamed Benamour pour les efforts qu’il déploie afin que le CDS continue à rester une force de proposition neutre, objective et loin des positionnements politiques. La question du financement des activités a été posée et plusieurs membres ont proposé de nouer des partenariats avec des institutions financières autour de projets communs dans l’avenir.