Ce que prévoit la Stratégie nationale de lutte contre la corruption
Le lancement officiel de la mise en oeuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption a été donné, mardi à Rabat, par la signature du cadre contractuel de dix Programmes qui comprennent 239 projets entre les secteurs et les instances concernés. Lesdits projets de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption ont été définis selon une approche d’analyse par les risques en donnant la priorité aux domaines les plus exposés à la corruption (Santé, sureté, justice et administration territoriale) et en mettant l’accent sur les mesures pratiques ayant un impact direct sur la corruption.
Les coordinateurs de ces programmes sont chargés de veiller à la coordination et à la conformité entre les orientations stratégiques et le programme concerné, de veiller à la mise en place du plan d’action et d’assurer le suivi de son exécution et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des projets du programme et de présenter à la commission nationale de lutte anti-corruption des rapports périodiques sur le suivi de la mise en œuvre de ces projets. La mise en œuvre de la Stratégie nationale s’étalera sur dix ans en trois étapes (2016-2017) , (2017-2020), et (2020-2025). Il sera procédé également à l’évaluation des résultats au regard des objectifs établis pour chaque étape sur la base des indicateurs fixés par cette stratégie.
La Stratégie nationale de lutte contre la corruption vise, à travers la mise en œuvre des projets et mesurés programmés, à améliorer, à l’horizon 2025, le classement du Maroc qui ambitionne d’obtenir une note de 60 sur 100 pour l’indice de perception de la corruption et gagner 20 rangs dans le classement Doing Business de la Banque mondiale qui mesure la réglementation des affaires et son application effective, et remonter enfin de 25 places dans l’indice de compétitivité publié annuellement par le Forum économique mondial.