Centres d’immatriculation des véhicules : Bientôt la fin du calvaire ?
Pas moins de 3 millions de documents sont traités chaque année dans les centres d’immatriculation par un effectif réduit d’employés, et cela n’est pas sans impacter la qualité du service. Face à cette situation, le ministère de l’Equipement et des Transports est déterminé à apporter des solutions.
Pour améliorer les conditions de travail des employés et par conséquent la qualité des services offerts dans les centres d’immatriculation des véhicules, un programme de mise à niveau a été lancé au début de l’année en cours. Doté d’une enveloppe de 300 millions de DH, l’essentiel du projet devrait être réalisé avant la fin de l’année 2017. « Globalement, on souhaite adopter une nouvelle manière de faire » explique Najib Boulif, le ministre chargé du Transport dans une déclaration à Challenge.ma.
Jusque-là, il a été procédé à l’embauche de nouveaux employés, à la rénovation du service des archives et au traitement des 5000 dossiers en retard. Il faut dire que la tâche des employés n’est pas des plus aisées. Ces derniers traitent pas moins de 3 millions de documents annuellement. Autrement dit, c’est un dixième de la population qui passe par ces centres, se défend Najib Boulif.
Pour gérer les flux, le ministère de l’Equipement et des Transports pense à procéder autrement, notamment en confiant certaines activités à des centres de proximité. Et comme pour l’opération de renouvellement des permis de conduire et des cartes grises, la tutelle pourrait faire appel à la société Assiaqa Card.
Pour rappel, le programme de mise à niveau concerne tous les centres d’immatriculation du royaume. Le Maroc en compte 72 dont 9 dans la seule ville de Casablanca où ces établissements accueillent quotidiennement près de 1000 personnes.