Dossier

Ceux qui présideront aux destinées de nos grandes villes

A l’issue des élections municipales, les nouveaux maires des communes ont été désignés. Qui sont-ils ? Mini-portraits des personnalités qui dirigeront nos grandes villes pour les 5 prochaines années.

Dr. Nabila Rmili

Maire de Casablanca 

Elle prend la Présidence du Conseil communal de Casablanca. Une première pour la capitale économique du Royaume. Dr. Nabila Rmili (47 ans) succède ainsi à Abdelaziz El Omari (PJD). La Directrice régionale de la Santé pour la région Casablanca-Settat, également membre du bureau politique du Rassemblement national des indépendants (RNI), a obtenu 105 voix, lors d’une séance de vote qui s’est tenue au siège de la Wilaya de la Métropole. Le deuxième candidat, Abdessamad Haiker, du Parti de la justice et du développement (PJD) a obtenu 18 voix.  Médecin de formation, Dr Rmili est la directrice régionale de la santé de la Région de Casablanca-Settat. Elle a déjà occupé au sein du Conseil de la ville le poste de Vice-présidente en charge de l’hygiène, la salubrité et la tranquillité publique. La Rniste est aussi membre du Conseil de l’arrondissement de Sbata pour le 3e mandat consécutif.

De par sa fonction de Directrice régionale de la Santé pour la région Casablanca-Settat depuis 2017, son visage est devenu familier aux Casablancais surtout par son implication dans la gestion de la Covid, dans la région la plus touchée par l’épidémie. Mais des dossiers lourds l’attendent dans son nouveau poste de maire de la plus grande métropole du Royaume qu’elle connait bien dans le domaine sanitaire, surtout que de nombreux projets sont au point mort. Autrement dit, la première femme à la tête de la mairie de Casablanca hérite d’un lourd héritage de l’ancien maire PJDiste, Abdelaziz El Omari. 

Fatima-Zahra Mansouri

Maire de Marrakech 

De retour ! Six ans après avoir quitté la tête de la Mairie de la capitale touristique du Royaume, Fatima-Zahra Mansouri, première femme maire élue à Marrakech en 2009, revient par la grande porte. La Présidente du Conseil national du Parti Authenticité et Modernité (PAM), a été portée à nouveau à la tête du Conseil de la ville de Marrakech. La candidate unique a donc été plébiscitée avec 79 voix.  Le parti du Tracteur qui a obtenu 48 sièges dans les cinq arrondissements Menara, Gueliz, Médina, Sidi Youssef Ben Ali et Nakhil, sur les 179 qui composent le Conseil de la ville, est largement arrivé en tête, devant le RNI (38 sièges) et le parti de l’Istiqlal (PI avec 22). Ainsi, Fatima-Zahra Mansouri a repris le fauteuil du Maire PJDiste, Mohamed Larbi Belcaid (PJD), qui n’avait même pas tenté de briguer un nouveau mandat.

Née en 1976, cette avocate de formation est depuis 2015, la deuxième femme à occuper le poste de maire au Maroc, après Asmaa Chaâbi, qui avait dirigé la mairie d’Essaouira. Outre une licence de droit privé (Université Mohammed V), elle est détentrice d’un DEA de droit des affaires de l’Université de Montpellier (France) et d’un diplôme de droit anglo-saxon des affaires (Université de New York, USA). Elle rejoint le cabinet Naciri à Casablanca avant de lancer son propre cabinet, spécialisé dans les transactions commerciales et immobilières. En 2014, le magazine Forbes l’a classée à la tête des 20 jeunes femmes les plus influentes d’Afrique. Issue d’une longue lignée de Marrakchis, la fille de l’ancien Pacha de Marrakech, Abderrahman Mansouri connaît sa ville dans ses moindres recoins.

Aziz Akhannouch

maire d’Agadir

Après la victoire du RNI aux législatives, il a été nommé Chef de gouvernement par le Souverain. Malgré cela, Aziz Akhannouch, Président du RNI, a déposé sa candidature à la présidence du Conseil communal d’Agadir.  Il faut dire que la loi organique sur les communes, qui interdit d’autres types de cumuls, l’autorise à cumuler les deux postes.  Dans la capitale du Souss, le RNI est arrivé en tête des élections communales en remportant 29 sièges sur un total de 61, La formation de la Colombe devance le PAM qui a décroché 6 sièges, alors que le PJD et l’USFP ont remporté 5 sièges chacun. Le parti de l’Istiqlal (PI) s’est placé en 5e position avec 4 sièges. C’est dire qu’Akhannouch est assuré de remporter la mairie de son fief.  Ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime depuis 2007, Akhannouch a été élu à la majorité Président du RNI le 29 octobre 2016. Il a occupé le poste de Président du Conseil régional de Souss-Massa-Draa de 2003 à 2007. Il était aussi membre du groupe de réflexion auprès de Feu SM Hassan II jusqu’en 1999.  Né en 1961 à Tafraout, Akhannouch est titulaire d`un diplôme en marketing de l’université de Sherbrooke-Canada. Il est Président du groupe Akwa, qui regroupe une cinquantaine de sociétés.

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Abdeslam Bekkali  

Maire de Fès

Ce médecin généraliste succède à Driss El Azami (PJD) à la tête de la mairie de la ville de Fès. Son élection a été officialisée lors d’une séance de vote qui a connu un accrochage entre les partisans de Bekkali et ceux de l’Ancien-maire de la ville, Hamid Chabat. Celle-ci est le résultat d’une alliance entre quatre partis politiques : le RNI, l’Istiqlal, le PAM et l’USFP.  Bekkali, Ex-président de l’arrondissement de Jnan El Ouard de 2003 à 2015 et Ex-délégué provincial de la Santé, avait auparavant occupé le poste de Vice-maire de Fès lors de l’ancien mandat. Médecin dans la fonction publique, cet ancien délégué de la santé dans les provinces de Sefrou et Moulay Yaacoub, a été Député de Fès. Le nouveau Maire de la capitale spirituelle du Royaume a donné un avant-goût sur ses priorités. Il compte donner un coup de pouce aux secteurs vitaux de l’activité économique, dont le tourisme et l’artisanat, outre la relance de l’emploi et de l’attractivité industrielle.  Il prévoit également, le renforcement des structures de base.  

Omar Sentissi

Maire de  Salé 

Cet ex-député Istiqlal (2011-2016) et ex-député MP (2007-2011), a remporté haut la main les élections pour la présidence du Conseil communal de Salé. Le candidat du parti de l’Istiqlal qui a obtenu 60 voix contre 18 voix pour son concurrent, Mohamed Laâlou du PPS, va ainsi succéder à Jamaâ El Moâtassim du PJD. Sa candidature a été soutenue par les conseillers de la coalition regroupant son parti avec le RNI et le PAM. Omar Sentissi qui avait rejoint l’Istiqlal au cours de l’année législative 2010-2011, est le frère de l’homme d’affaires Driss Sentissi, membre du bureau Mouvement populaire et ancien Maire de Salé sous les couleurs de la Haraka.

Jaouad Bahaji

Maire de Meknès

Ce candidat du Rassemblement National des Indépendants (RNI), a été Président du Conseil de la commune de Meknès. Le nouveau Maire de la cité ismaélienne a obtenu 40 voix sur les 61 sièges que compte la ville.   Le RNI, l’UC et le PJD sont arrivés en tête aux élections communales à Meknès. Le RNI et l’UC ont obtenu 9 sièges chacun, alors que le PJD a remporté 6 sièges.  Le Parti de l’Istiqlal est arrivé en 4ème position avec 5 sièges, suivi du PAM (5 sièges).

Ex-directeur général de l’Office National du Conseil Agricole (ONCA) relevant du ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Jaouad Bahaji est diplômé de l’Université Mohamed V de Rabat. Il a été Chef de projet à l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA Maroc) de 1995 à 1997. Il a ensuite rejoint l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID Maroc) où il a occupé le poste de Directeur de projets Agriculture&, Eau et Environnement pendant 14 ans. En février 2011, il a été nommé à la tête de la Direction de la formation à la recherche et de l’éducation du ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime. Fonction qu’il a occupée jusqu’à ce qu’il succède à Fatiha Berrima, en poste depuis la création de l’ONCA en 2013.

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Mustapha El Bakkouri  

Maire de Tétouan

Ce candidat du Rassemblement national des indépendants (RNI), a été porté aux commandes de Tétouan. Seul candidat, Mustapha El Bakkouri a obtenu 41 voix durant la session à laquelle ont pris part 53 membres du Conseil communal sur un total de 55, tandis que 12 membres se sont abstenus. Il succède ainsi au PJDiste Mohamed Idaamar, qui a présidé le Conseil municipal de la ville de Tétouan depuis plus d’une dizaine d’années et dont la gestion a été pointée du doigt. Mustapha El Bakkouri a donc du pain sur la planche. Leader local du parti de la Colombe, où ce Rniste était auparavant parlementaire, cet architecte est actuellement le coordinateur régional de son parti à Tétouan.

Abdellatif Ouahbi

maire de Taroudant

Abdellatif Ouahbi du PAM a été élu, le 18 septembre, président du Conseil Communal de Taroudant. Il a obtenu 19 voix contre 12 remportées par son rival Zineb El Khayati de l’USFP. 

Abdellatif Ouahbi, est né en 1961 à Taroudant. Après l’obtention d’une licence en droit à Rabat, il devient avocat et dès 1989, il rejoint le cabinet d’Ahmed Benjelloun avant de diriger son propre cabinet d’avocats. Il est tour à tour membre de l’USFP de 1976 à 1991, du Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste de 1991 à 2010 puis du PAM à partir de 2010. Il est élu à la Chambre des représentants lors des élections législatives de 2016 dans la circonscription de Taroudant-Nord. Il devient secrétaire général du PAM en février 2020. 

Najib El Ouazzani  

Maire D’AL HOCEIMA 

Il a a été élu, le 20 septembre, président du Conseil communal d’Al Hoceima. Le nouveau maire a obtenu 21 voix sur les 31 membres que compte le Conseil, contre 7 voix pour sa rivale Fatima Saâdi du PAM, tandis que deux membres se sont abstenus et un membre était absent lors de cette session.

Le Front des forces démocratiques, le MP, le PUD et l’USFP sont arrivés en tête des élections communales du 8 septembre, au niveau de la commune d’Al Hoceima, avec 3 sièges chacun sur un total de 31. Pour leur part, l’UMD, le RNI, le PPS, le Parti de l’Equité, le PAM, le PEDD et le PJD ont remporté deux sièges chacun. Par ailleurs, le Parti des néo-démocrates, le PI, le Parti démocratique de l’indépendance, le Parti socialiste unifié et l’UC ont décroché un siège chacun.

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Moulay Hamdi Ould Errachid

Maire de Laâyoune

Seul candidat à sa propre succession, il a obtenu 28 voix sur les 43 que compte le Conseil municipal de Laâyoune, tandis que 13 membres se sont abstenus.  Son parti a largement dominé les élections communales du 8 septembre, en remportant 20 sièges du Conseil municipal, suivi du PAM (9) et du RNI qui a décroché 3 sièges. Il faut dire que Moulay Hamdi Ould Errachid est une figure aussi incontournable sur la scène politique qu’en Affaires dans les provinces du sud. Il faut dire que chez les Ould Errachid qui font partie de l’une des tribus les plus influentes des provinces du sud, la politique est une affaire de famille. Descendants de Sidi Ahmed Rguibi, fondateur de la tribu Reguibat, les membres du clan sont soit entrepreneurs soit politiciens ou les deux à la fois. Ce n’est pas un hasard si son fils, Hamdi Brahim Ould Errachid préside le Conseil régional de Laâyoune Sakia El Hamra, qui a été remporté en septembre 2015 par le parti de l’Istiqlal. D’ailleurs, celui-ci a rempilé à la tête de cette région.

Moulay Hamdi Ould Errachid, est présent à travers sa holding Myher, dans plusieurs secteurs économiques des provinces du sud, plus particulièrement à Laâyoune.  Le dernier en date, est celui des matériaux de construction dans lequel il est en train d’investir, à travers son groupe, avec la construction d’une usine de ciment à El Marsa. Il a lancé parallèlement la construction d’une unité de production de glace. Bien avant ce secteur, il a débuté dans les affaires avec le secteur de la pêche côtière. Il opère également dans la distribution de carburants à travers Sopétrole. Le groupe Myher s’est allié avec Vivo Energy Maroc. La co-entreprise est détenue à 51% par Myher Holding et à 49% par Vivo Energy Maroc. En outre, la holding Myher est également très active dans l’immobilier.

Erragheb Hormatallah  

maire de Dakhla

Erragheb Hormatallah du RNI a été élu, dès le 17 septembre, président du Conseil communal de Dakhla. Il a été élu à la majorité absolue, en obtenant 32 voix, une seule abstention. Le PI est arrivé en tête du Conseil communal de Dakhla, en décrochant 9 sièges sur un total de 35 sièges. Le PI est suivi du RNI et du MP ayant obtenu 5 sièges chacun, de le PAM et Parti Al Amal avec 3 sièges chacun.

Né en 1991, il est titulaire du diplôme d’ingénieur d’Etat en informatique et maîtrise d’ouvrage. marié et père d’une fille, il est respecté dans les milieux sociaux de la ville de Dakhla et sans aucun doute il sera une valeur ajoutée à la politique travail dans la région de Dakhla-Oued Eddahab.

Hassan Talbi

Maire de Guelmim 

Hassan Talbi du RNI a été élu, le 18 septembre, président du Conseil communal de Guelmim. Il a obtenu 22 voix sur les 35 que compte le Conseil communal.

Lors des élections communales du 8 septembre dernier, le PAM et le RNI ont mené les résultats des élections Guelmim, avec 6 sièges chacun, suivi du PI 5 sièges, PPS, MP, PJD, l’Environnement et le Développement durable, le Fédéralisme de gauche et l’UC, ils ont remporté deux sièges chacun, tandis que l’USFP, Unité et Démocratie, les néo-démocrates, le Parti national-démocrate et Parti socialiste unifié ont gagné un siège chacun.

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Abdellah Hinti

Maire de Ouarzazate 

Ia été élu le 17 septembre Président du Conseil communal de Ouarzazate. Il a obtenu les voix de 19 des 31 membres du Conseil de la commune, contre 12 voix pour l’autre candidat, Said Akdad, du PPS.

Le RNI avait obtenu 8 des 31 sièges qui étaient en jeu lors des élections communales du 8 septembre dans la commune de Ouarzazate, suivi du PPS et du MP avec 5 sièges chacun.

De même, l’UC, le Parti des Néo-Démocrates, le MDS, le Parti de l’Environnement et du Développement Durable et l’Alliance de la Fédération de Gauche ont obtenu 1 siège chacun. M.Abdellah Hinti gère une agence d’assurance à Ouarzazate. 

Anas Bouanani

maire de Kénitra

Ia été élu président du Conseil communal de Kénitra, au cours d’une séance de vote ayant rassemblé 51 des 61 nouveaux membres du Conseil. Seul candidat en lice pour succéder à Aziz Rabbah du PJD, Bouanani a obtenu 33 voix, alors que 12 membres se sont abstenus et 6 ont voté contre. Le RNI était arrivé en tête des dernières élections communales avec 14 sièges, suivi du PJD 7 sièges, du PAM 6 sièges, du MDS 6 sièges et du PI 5 sièges.

Ce notaire, né en 1972 à Kénitra, a été Président du club sportif de Kénitra (KAC) de 2012 à 2014. Il a déclaré à la presse qu’il promis de travailler sans relâche pour parachever le processus de développement que connaît la ville et d’œuvrer de concert avec l’opposition selon une approche participative, dans l’intérêt des habitants.

Ahmed Badra  

maire de Béni Mellal

Ahmed Badra, du PAM, a été élu le 17 septembre, président du Conseil de la commune de Béni Mellal. Il a été élu à la majorité absolue en remportant 30 voix sur 39 au moment où 5 membres se sont abstenus de voter. Le RNI est arrivé en tête des élections des membres des conseils communaux de Béni Mellal, tenues le 8 septembre, en décrochant 155 sièges sur un total de 521 sièges. Selon les résultats communiqués par la Wilaya de la région Béni Mellal-Khénifra, le RNI est suivi du PAM avec 115 sièges, du PI avec 68 sièges, de l’USFP avec 44 sièges, de la fédération de la gauche démocratique 34 sièges, du PPS avec 33 sièges et du MP avec 24 sièges.

Le nouveau président de la commune de Béni Mellal remplace son collègue haraki, Ahmed Chada, membre du Bureau politique du Mouvement Populaire et président de la commission de l’intérieur à la chambre des conseillers

Moulay Mustapha Baya

maire de Khénifra

My Mustapha Baya du RNI, a été élu, le 18 septembre, président du Conseil de la commune de Khénifra. Il a été élu à la majorité en remportant 21 voix contre 11 pour son concurrent Brahim Ouaaba au moment où 3 membres se sont abstenus de voter.

Le RNI est arrivé en tête des résultats des élections des membres des conseils communaux de la province de Khénifra, en décrochant 171 sièges sur un total de 465 sièges. Le MP est arrivé deuxième avec 114 sièges, et le PI, troisième, avec 79 sièges. Le PAM a remporté 37 sièges, le MDS 29 sièges, l’USFP 14 sièges, l’UC 8 sièges et le Front des forces démocratiques 4 sièges. Le PPS, le PJD, le Parti Al Amal et le Parti socialiste unifié ont obtenu deux sièges, alors que la coalition de la fédération de gauche a remporté un siège.

Mounir Laymouri  

Maire de TANGER 

Mounir Laymouri du PAM a remporté la présidence du conseil communal de Tanger, le 22 septembre à Tanger. Il a obtenu 68 voix sur 79, tandis que 8 membres étaient contre et 3 membres se sont abstenus de voter. 

Suite à l’alliance conclue au niveau nationale entre les trois partis arrivés en tête des élections de 2021, et après que la présidence de la région soit revenue au RNI, c’est au tour donc PAM de décrocher la mairie de la ville du détroit.

Déjà, le 6 août dernier Mounir Laymouri a été élu, à l’unanimité, président de la Chambre d’Artisanat de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. 

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