Entreprises & Marchés

CGEM : la RSE sur les rails

La commission responsabilité sociale des entreprises (RSE) de la CGEM fait son bilan d’étape. Si la RSE semblait avoir du plomb dans l’aile en 2012, le mouvement commence à reprendre de l’ampleur.

C

e vendredi 15 novembre, la commission RSE de la CGEM  a procédé à l’évaluation de ses réalisations à cette date. en matière de RSE. Cette nouvelle responsabilité  de l’entreprise, initiée au départ par le Roi Mohammed VI, impute aux entreprises une meilleure maîtrise de leurs risques sociaux, environnementaux et de gouvernance. L’intégration des handicapés dans le tissu économique est un exemple des actions qui s’intègrent dans cette orientation des nouvelles responsabilités de l’entreprise marocaine. Un label de la CGEM est descerné aux entreprises qui répondent aux critères requis. C’était donc l’occasion  de présenter les réalisations de la commission RSE. Cette dernière, a organisé la tenue de la deuxième édition des Assises de la Responsabilité Sociale dans l’Entreprise. Laquelle a permis de tracer l’évolution de la RSE, d’en présenter les outils internationaux, de débattre de la stratégie à mettre en oeuvre au sein des entreprises et comment elle constitue un outil de résilience face à la crise. Comme pour la première édition de ces Assises, elle s’est conclue par la remise du Label RSE de la CGEM à de nouveaux nominés et une confirmation de l’engagement des entreprises déjà impliquées dans ce développement.  

Said Sekkat, président de la commission responsabilité sociale des entreprises à la CGEM.

Une vocation sociale 

La réalisation d’une étude comparée de la charte RSE de la CGEM et la norme ISO 26000 a été ensuite exposée  et la commission a mis en exergue : la «Responsabilité d’une Organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société ; prend en compte les attentes des parties prenantes ; respecte les lois en vigueur tout en étant en cohérence avec les normes internationales de comportement ; est intégrée dans l’ensemble de l’organisation et mise en œuvre dans ses relations».Selon la CGEM, la RSE permettrait un accroissement de la capacité d’attirer et de fidéliser une clientèle de qualité et de gagner de nouvelles parts de marché en réponse à de nouvelles exigences des donneurs d’ordre. La RSE permettrait également le développement d’un milieu de travail attractif pour des collaborateurs compétents et motivés, compte tenu des conditions de travail et moyens mis en place par l’entreprise; amélioration du climat de travail et établissement d’un dialogue social serein dans l’entreprise, ainsi que l’augmentation de la productivité et de sa qualité à long terme par une implication poussée des salariés au regard de leur motivation et engagement, et le renforcement de la capacité de gestion des risques en adoptant une approche proactive.

Le label RSE, serait déjà pris en compte par les banques dans leurs critères d’attribution de crédits. Les établissements financiers seraient de plus en plus exigeants et tiennent compte des comportements responsables des entreprises. 

En outre, la commission développe des relations de coopération avec nombre d’organisations nationales et internationales, ainsi qu’avec le monde universitaire marocain, toujours dans la même optique de rendre le tissu économique plus supportable pour les travailleurs et les exclus.  

 
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