« Chououne » sur MFM Radio : Abdellaziz El Omari fait le bilan des neuf premiers mois de son mandat
Le président du Conseil de la ville de Casablanca Abellaziz El Omari était jeudi après-midi, l’invité de l’émission « Chououne « , le rendez-vous bi- hebdomadaire sur Radio MFM animé par Khalid EL Kiraoui et consacré à la gestion des collectivités communales et locales. . Le président du Conseil de la ville de Casablanca Abellaziz El Omari était jeudi après-midi, l’invité de l’émission « Chououne « , le rendez-vous bi- hebdomadaire sur Radio MFM animé par Khalid EL Kiraoui et consacré à la gestion des collectivités communales et locales. .
L’émission « Chououne » s’est proposée cette fois de débattre avec le président El Omari, successeur de Mohamed Sajid à la tête de cette grande métropole, le bilan de ses neuf premiers mois de d’action en tant que président du conseil de la capitale économique, la citée la plus peuplée et la plus dynamique du Royaume. L’émission « Chououne » s’est proposée cette fois de débattre avec le président El Omari, successeur de Mohamed Sajid à la tête de cette grande métropole, le bilan de ses neuf premiers mois de d’action en tant que président du conseil de la capitale économique, la citée la plus peuplée et la plus dynamique du Royaume.
On retiendra de cette émission de prés de 90 minutes, le fait que le nouveau Président Abdellaziz El Omari (PJD) a annoncé en guise de préambule lors de son intervention, la poursuite de l’effort de développement et d’optimisation des ressources financières et humaines , et aussi la conclusion de certaines options initiées par son prédécesseur, notamment la concrétisation et la conclusion d’un accord international de prêt de l’ordre de 2 milliards de DH consentis par la commune Urbaine de Casablanca auprès de la Banque Mondiale, accord couronné par la finalisation de tous les documents et toutes les dispositions concernant les garanties sur ce prêt, le premier du genre pour une cité comme Casablanca, lesquels ont déjà été remis aux instances décisionnelles de la Banque Mondiale.
Les dossiers de la gestion déléguée
Le Président du Conseil de la ville a évoqué par la suite un certain nombre de dossiers trop controversés de la gestion déléguée de plusieurs secteurs et à leurs tête figure celui la gestion des secteurs de l’eau e de l’électricité.
Après avoir souligné qu’aucune autre autorité ne peut se substituer à celles des élus, Abdellaiz El Omari a rappelé les négociations antérieures avec cette entreprises ne datent pas d’aujourd’hui, et ce puis 1997, et que la toute dernière négociation remonte aux années 2007-2008 , avant de souligner que la nouvelle phase des négociations n’a rien à voire avec les expériences précédentes. « Nous sommes en train de mener une opération d’examen plus approfondi, plus complète , de toutes les dispositions du cahier de charge en y incluant également le dossier de l’éclairage public » , fait-il savoir avant d’jouter que « lorsque nous aurons achevé l’étude de tous les aspects de ce contrat , on pourrait alors se prononcer sur la mise en place d’une commission de suivie conformément aux dispositions contenues dans ce contrat »
Notre défi : c’est notre capacité de suivre et contrôler
Le Président du Conseil de la ville, a également tenu à préciser que « la gestion déléguée était perçue de cette manière dans le passé, mais aujourd’hui, le Maroc dispose d’une loi promulguée spécialement pour la gestion déléguée. ». Car le plus grand défi que nous affrontons dans ce type de situation, est notre capacité de contrôler aux plans techniques , juridique et financier » en rappelant que » contrairement aux années précédentes , nous disposons aujourd’hui de vrais ‘outils de contrôle et de suivi , et que d’autres cas de gestion déléguée sont en cours d’examens. Dans la foulée, il évoquera des dossiers comme celui du marché de gros qui fait l’objet d’un audit qui remonte jusqu’à la phase 2004-2008. Il y a également celui des abattoirs de Casablanca , de la gestion déléguée des entreprise s chargées de la collecte des ordures et de l’assainissement , et aussi du dossier de la Gare Routière de l’avenue Oulad Zinane et dont la commission de suivie ne s’est pratiquement jamais réunie depuis 1999 . L’un des dossiers qui figuraient, il y a encore quelque temps , parmi les sujets tabous du temps du conseil communal sortant . Sur ces dossiers , le président Abdellaziz El Omari , a assuré que tous ces dossiers sont en cours d’examen et d’évaluation.
Une nouvelle stratégie pour le transport urbain
Autre dossier passé au crible par l’émission » Chououne », c’ est celui du transport urbain , plus particulièrement des autobus et qui doivent faire l’objet d’un contrôle systématique au même titre qu à travers la mise en place de commissions de suivie comme celle chargée par exemple de La Mosquée Hassan II. Il a rappelé que les cahiers de charge évoluent d’une période à l’autre. Il ne manquera d’ailleurs pas de souligner que les cahiers de charge évoluent d’une période à l’autre et l’objectif recherché reste la préservation de ces infrastructures publiques et l’instauration d’une justice dans le processus de développement économique et social à travers un traitement équitable entre tous les quartiers concernés , qu’ils soient situés à l’intérieur où à l’extérieur du périmètre urbain de la capitale économique .
Le Président El Omari a rappelé à cet égard la mise en place de systèmes de contrôles et d’alertes dotés d’un système informatique avancé GPS , où à travers le site Casa Mdinti , permet réellement de répondre aux sollicitations des citoyens et en particulier les lanceurs d’alertes sur n’importe quel quartier de Casablanca afin de pouvoir de régler les questions liées à l’assainissement et à la protection de l’environnement dans un délais maximum de quatre heures.
Le président du Conseil de la ville s’étalera également sur le l’action de la société de développement Local ( SDL) , son rôle stratégique et ses outils d’action à la condition expresse de dépasser un certain nombre de difficultés administratives en insistant une nouvelle fois sur le fait que personne ne peut remplacer le travail qui relève des prérogatives des seules élus .
Tramway : Un déficit de 80 millions de DH
Evoquant le cas du tramway de Casablanca et de ses perspectives d’extension , Abdellaziz El Omari a également rappelé qu’une seconde ligne sera achevée prochainement sur un nouveau tronçon de 17 kilomètres qui s’ajouteront aux 31 Kms déjà en activité , une opération ambitieuses t qui nécessitera un investissement de 16 milliards de DH . On retiendra de cette émission de prés de 90 minutes, le fait que le nouveau Président Abdellaziz El Omari (PJD) a annoncé en guise de préambule lors de son intervention, la poursuite de l’effort de développement et d’optimisation des ressources financiè
Il rappelé qu’à cet égard que la ligne de tramway traine un déficit annuel de l’ordre 80 Millions de DH et que sa résorption nécessite une action en profondeur en vue de diversifier les recettes, a travers de nouvelles offres publicitaires, le changement de nom de certaines stations ainsi que par d’autres mécanismes de rentabilisation pouvant permettre de réduire les déficits que la commune supporte à hauteur de 40%.
Protéger le patrimoine foncier et immobilier de la ville
Avant de répondre aux questions directes des auditeurs et auditrices, le Président du Conseil de la ville de Casablanca a tenu à souligner que le conseil travaille actuellement sur une stratégie de complémentarité incluant tous les moyens de transport urbain dont notamment le tramway, les différentes ligues d’autobus et les parkings. Une option stratégique qui devrait être finalisée à l’horizon 2017.
Dans ses réponses aux questions posées par plus d’une quinzaine d’auditeurs et d’auditrices casablancais , le président du Conseil de la Ville a évoqué le cas du patrimoine foncier et immobilier de cette grande métropole en rappelant que « la ville de Casablanca possède une énorme richesse qui a besoin d’être minutieusement recensée et mise à niveau pour que la population de métropole puisse en bénéficier »