La caisse a enregistré des résultats en amélioration pour son exercice 2013, mais elle pâtit des plans sociaux lancés par plusieurs entreprises à cause de la crise économique.

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e compte est bon pour la Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraites. La CIMR (Caisse interprofessionnelle marocaine de retraites) a, en effet, rendu public ses résultats financiers pour l’exercice 2013 mardi à Casablanca. Ainsi, on remarque que la caisse a enregistré un excédent d’exploitation totalisant 3545 millions de DH au 31 décembre 2013, alors que la réserve de prévoyance a été affectée pour le montant total de l’excédent d’exploitation, passant de 28440 millions de DH à 31986 millions de DH, soit une progression de 12,5%. La CIMR a également enregistré une amélioration de l’ordre de 6% du nombre des nouvelles adhésions avec l’entrée de 824 nouvelles entreprises au profit de 6306 affiliés. Grâce à ces adhésions, le nombre total des entreprises adhérentes à la CIMR a atteint 5965, soit une progression de 11% par rapport à 2012 et celui des salariés affiliés a atteint 564095, répartis entre actifs cotisants, au nombre de 304193 et ayants droit, au nombre de 259902. De son côté, le nombre d’actifs cotisants a connu une croissance de 2,1%, dépassant ainsi l’hypothèse retenue pour l’élaboration du bilan actuariel annuel, qui fixe l’évolution minimale annuelle du nombre d’actifs à 0,5% pour assurer le maintien de l’équilibre du régime. Notons aussi qu’en 2013, 150725 personnes ont bénéficié d’une pension de retraite CIMR parmi lesquelles 9757 allocataires directs. Force est de remarquer que le portefeuille CIMR est estimé, au 31 décembre 2013, à 36619 millions de DH en valeur de marché.

Impact des plans sociaux des entreprises 

Quant à eux, les produits du patrimoine et plus-values, nets des charges, des pertes, des dotations et des reprises sur provisions pour dépréciation de titres, se sont élevés à 1.908 millions de DH contre 1.549,61 millions de DH en 2012, enregistrant ainsi une hausse de 23,2%. Soulignons que la projection du fonds de prévoyance réalisée dans le cadre du bilan actuariel répond aux deux critères de pérennité fixés par la charte de pilotage. Le management de la Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraites fait remarquer que le fonds est ainsi constamment positif sur la durée de projection et la courbe de projection est ascendante en fin de période; concluant ainsi que la situation en 2013 s’est améliorée par rapport à 2012. Toutefois, même si les résultats sont en amélioration, il est à signaler que la CIMR pâtit des plans sociaux initiés ces dernières années par les grandes entreprises, à cause de la crise économique. Cela se traduit par la faible augmentation des contributions de retraite, en croissance de 0,8% à fin 2013.b «Cette décélération est due aux plans sociaux mis en place par certaines entreprises qui contribuaient au régime», a souligné Khalid Cheddadi, Pdg de la caisse. Par ailleurs, pour renforcer l’efficacité de son régime, la caisse a lancé plusieurs projets en 2013. La CIMR entend donc poursuivre sa stratégie de dématérialisation des processus de gestion, avec l’objectif d’accorder plus d’autonomie aux clients dans la réalisation de leurs transactions et de démultiplier les capacités de traitement de la caisse sans impacter ses charges. On peut ainsi citer le lancement de son nouveau téléservice dénommé «Téléadhésion». La CIMR a également entamé la mise en place d’un système de signature numérique sécurisé.