Classement Forbes : deux Marocains parmi les milliardaires africains en 2021
Aziz Akhannouch et Othman Benjelloun sont les deux seuls Marocains figurant dans le nouveau classement des plus grandes fortunes mondiales de Forbes. Dans le palmarès des 20 milliardaires africains dominé par le Nigérian Aliko Dangote, ils arrivent respectivement 12e et 16e.
Le nombre de pays représentés dans le classement Forbes 2021 des milliardaires africains a presque doublé entre 2011 et 2021, passant de quatre à 7. L’Afrique du Sud et l’Égypte comptent chacune cinq milliardaires, suivies du Nigeria avec trois et du Maroc avec deux. Les autres pays représentés sont l’Algérie, la Tanzanie, et le Zimbabwe. Au rang des 2. 000 fortunés africains, en milliards de dollars, seuls 18 sont dénombrés.
La moyenne des fortunes des 18 milliardaires du continent est d’environ 4,1 milliards de dollars, soit 12% de plus qu’il y a un an, en partie grâce à l’envolée de la bourse nigériane, selon Forbes.
Pour la dixième année consécutive, Aliko Dangote du Nigeria est la personne la plus riche du continent, avec une fortune de 12,1 milliards de dollars, soit 2 milliards de plus par rapport à la liste de l’année dernière, mais est 192e personnalité la plus riche au monde. Il est suivi, par l’Egyptien Nassef Sawiris. Celui-ci âgé de 60 ans se positionne à la 291e place au niveau mondial avec 8,5 milliards de dollars et dont le principal actif est une participation de près de 6% dans le fabricant de vêtements de sport Adidas.
La 3e fortune africaine et 299e mondiale, est le Sud-Africain Nicky Oppenheimer & famille. Agé de 75 ans, il a gagné sa fortune, estimée à 8 milliards de dollars, dans l’exploitation de diamant. Un autre Sud-Africain Johann Rupert, 70 ans, occupe la 4e place au niveau africain et 330e mondial avec 7,7 milliards de dollars. Il a acquis sa richesse dans les produits de luxe. Ensuite, arrivent respectivement, par ordre de classement, 435e mondial, Mike Adenuga (Sud-Africain de 67 ans avec 6,1 milliards de dollars acquis dans les télécoms, pétrole) ; 578e mondial, l’Algérien Issad Rebrab 4,8 milliards de dollars 77 ans ; 580e le Nigérian Abdoulsamad Rabiu (60 ans avec 4,8 milliards de dollars) ; L’Egyptien Naguib Sawiris, 66 ans, est fort de 3,2 milliards de dollars. Il occupe la 975e place au niveau mondial. 990e au classement mondial et 9e au plan continental, le Sud-Africain Patrice Motsepe, âgé de 59 ans, récemment élu président de la Confédération Africaine de Football (CAF), possède une fortune chiffrée à 3 milliards de dollars.
Culminant à la 10e place en Afrique contre la 1.005e place mondiale, son compatriote Koos Bekker a lui aussi glané un patrimoine de 3 milliards de dollars. Il est âgé de 68 ans. Il est suivi par l’Egyptien Mohamed Mansour Egyptien (73 ans) 2,5 milliards de dollars 1.242e mondial.
1.576e mondial, Aziz Akhannouch est le premier Marocain de ce classement avec des avoirs estimés à 1,9 milliard de dollars.
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12e à l’échelle continentale, l’actionnaire majoritaire d’Akwa Group est suivi par le Tanzanien Mohammed Dewji (1.852e mondial), 45 ans, dont la fortune est estimée à 1,6 milliard de dollars ; le Zimbabwen Strive Masiyiwa (1.907e, 60 ans) avec 1,5 milliard de dollars ; 1.934e Youssef Mansour (Egypte, 75 ans) avec une fortune estimée à 1,5 milliard de dollars.
Deuxième Marocain du classement Forbes 2021, Othman Benjelloun caracole à la 16eplace continentale et au 2.101erang mondial. Le patron du Groupe Bank of Africa, 88 ans, dispose d’un total d’avoirs évalué à 1,3 milliard de dollars.
Outre ces 16 fortunés africains dénombrés parmi les 2.000 personnes les plus riches au monde, 2 richards du continent suivent la marche. Il s’agit du Sud-africain Michel Le Roux. Agé de 71 ans, ce banquier a un patrimoine estimé à 1,2 milliard de dollars. Il occupe la 2.193e place. Arrive ensuite à la 2.239e place l’Egyptien Yassen Mansour (59 ans) avec 1,1 milliard de dollars.
Selon Forbes, sa méthode a consisté à calculer la fortune nette en utilisant les cours des actions et les taux de change à partir de la fermeture des bureaux le vendredi 8 janvier 2021. « Pour évaluer les entreprises privées, nous commençons par des estimations des revenus ou des bénéfices et nous appliquons les ratios prix/ventes ou prix/bénéfices en vigueur pour des entreprises publiques similaires. Certains membres de la liste s’enrichissent ou s’appauvrissent dans les semaines – ou les jours – qui suivent la date de mesure », explique le magazine américain.
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