Coronavirus : le vaccin Pfizer réduirait considérablement les risques de transmission du virus
Deux récentes études menées en Israël montrent que le vaccin Pfizer réduit les risques d’infection de 89,4% dans les cas asymptomatiques et de 93,7% dans les cas symptomatiques. Les détails.
D’après les conclusions de deux récentes études menées en Israël, le vaccin Pfizer réduirait « considérablement la transmission » du coronavirus et les risques de forme grave du Covid-19 chez l’individu vacciné. L’une des études a été conjointement menée par le ministère de la Santé israélien et le laboratoire pharmaceutique. Cette étude montre, en effet, que le vaccin développé par Pfizer et son partenaire allemand BioNTech réduit les risques d’infection de 89,4% dans les cas asymptomatiques et de 93,7% dans les cas symptomatiques. Notons que ladite étude n’a pas encore été évaluée et publiée par une revue scientifique et a été réalisée sur la base de données nationale.
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Elle a notamment porté sur des données recueillies entre le 17 janvier et le 6 février auprès de personnes ayant reçu les deux doses du vaccin Pfizer. La seconde étude, elle, a été réalisée par le centre hospitalier israélien Chaim Sheba, et publiée le 19 février dernier dans la revue médicale The Lancet. Cette seconde étude montre que « sur les 7.214 membres du personnel hospitalier ayant reçu une première dose de vaccin en janvier, il a été observé une réduction de 85% des cas symptomatiques de Covid-19 dans les 15 à 28 jours, avec une réduction globale des infections, et de 75% chez les cas asymptomatiques détectés par des tests ». Toutefois, on apprend d’autres recherches sont nécessaires pour tirer une conclusion définitive, mais que ces études sont parmi les premières à suggérer qu’un vaccin pourrait arrêter la propagation du virus.
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« Qu’il s’agisse d’une réduction de 75 ou 90%, peu importe, il s’agit d’une baisse importante de la transmission. Cela signifie que non seulement l’individu vacciné est protégé, mais que l’inoculation protège également son environnement », a fait remarquer Michal Linial, professeur de biologie moléculaire à l’Université hébraïque de Jérusalem. Notons que les chercheurs ont estimé qu’il est encore nécessaire d’étudier davantage la transmission asymptomatique chez les personnes entièrement vaccinées, puisqu’elles ont moins de chances d’être testées pour le Covid-19.