Coronavirus : Les métiers de la communication impactés
Après le tourisme, le secteur de la communication annonce sa contamination au coronavirus. Les agences conseil sont touchées de plein fouet par la pandémie. Chute de 50% du chiffre d’affaires et 90.000 emplois sont en jeu.
L’ensemble des métiers de la communication sont fortement impactés par les effets du coronavirus. Les conséquences économiques sont parties pour durer plus longtemps que l’épidémie, indique L’Economiste dans son édition de ce mardi 24 mars. « La situation ne pourrait se débloquer que vers les mois de septembre ou octobre prochains, pronostiquent les patrons d’entreprises », écrit le journal. Ces derniers redoutent un « repli psychologique » après la fin du confinement prévue le 20 avril, notamment durant le mois de Ramadan et qui se prolongerait avec les vacances estivales.
Ainsi, l’écosystème des médias et des agences de communication devrait subir une crise sans précédent qui impacte le chiffre d’affaires à une baisse considérable estimée à 50%. « Aujourd’hui, il y a de fortes inquiétudes auprès de l’ensemble de l’écosystème avec des baisses alarmantes de plus de 50% du chiffre d’affaires des agences conseil », indique Maria Ait Mhamed, présidente des Agences conseil en communication (UACC), citée par le quotidien. Et de signaler que la situation est d’autant plus intenable au vu de la suspension des supports presse papier et les imprimeurs qui sont en chômage technique. Des milliers d’emplois sont menacés, des commandes annulées, tout aussi que des évènements, défaillances d’entreprises, rallongement excessif des délais de paiement, sont les principales conséquences de cette situation alarmante du secteur.
Les agences de communication lancent un appel de détresse. Pour atténuer les conséquences, la présidente de l’UACC compte sur le « sens de civisme économique et à la citoyenneté des annonceurs de grands groupes les appelant à une véritable prise de conscience de la gravité de la situation en honorant les règlements en suspens et en raccourcissant les délais de paiement, conclut le quotidien économique.