Pandémie

Coronavirus. Les patchs de vaccination arrivent !

Des chercheurs en Chine et aux États-Unis travaillent sur la mise au point de patchs de vaccination contre le Covid-19. En lieu et place des seringues, ces patchs, qui sont plus facile d’accès et d’utilisation, pourraient convaincre davantage de personnes à accepter de se faire vacciner contre le coronavirus, notamment dans les pays du sud.

C’est une solution qui pourrait faire adhérer davantage de personnes à la vaccination contre le coronavirus. Des scientifiques de l’Académie des sciences de Pékin proposent en effet un vaccin anti-Covid sous forme de patch.« Le patch, constitué de 100 micro-aiguilles biodégradable s’applique sur la peau sans douleur. Chaque pic, plus fin que le dard d’une abeille, contient une molécule d’ADN qui code pour la protéine S ou la protéine de nucléocapside du SARS-CoV-2, ainsi qu’un adjuvant. Les cellules immunitaires, nombreuses dans la peau, intègrent l’ADN et expriment alors un morceau du SARS-CoV-2 qui active les autres effecteurs de l’immunité », explique-t-on.

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Les experts font remarquer que des « souris vaccinées avec ce procédé ont présenté une réponse immunitaire robuste, aussi bien cellulaire qu’humorale, et aucun effet secondaire ». Cependant, futura-sciences.com souligne que ces essais préliminaires ne permettent pas de conclure sur l’efficacité et la sûreté de ce vaccin en patch chez l’être humain, et que seuls des essais cliniques rigoureux pourront répondre à ces questions.

Le site d’information spécialisé dans la santé ajoute que le prototype des scientifiques chinois n’en est pas encore à ce stade. Notons que le patch peut être stocké jusqu’à 30 jours à température ambiante sans perdre ses capacités immunogéniques. « Si l’efficacité contre la Covid-19 de ce patch se confirme, il pourrait devenir une alternative intéressante aux vaccins aujourd’hui disponibles pour les pays qui en sont privés », estiment les chercheurs. Toutefois, la Chine n’est pas seule sur la piste des patchs de vaccination.

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Des chercheurs de l’institut de technologie de Géorgie à l’Université d’Emory ont aussi mis au point un patch « à priori efficace et sans danger ». Il s’agit d’un système constitué d’une centaine de micro-aiguilles remplies d’antigènes, fixées à un patch qui s’applique sur la peau.

« Les micro-aiguilles, composées polymère d’un biocompatible (poly-vinyl pyrrolidone, connu pour être sans danger), se dissolvent progressivement dans la peau en 5 à 15 minutes, laissant la solution pénétrer dans l’organisme et activer le système immunitaire », explique-t-on. On apprend que les chercheurs ont choisi de tester leur technologie en vaccinant des souris contre la grippe.

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« Les patchs ont d’autres avantages, dus à leur conditionnement. Les antigènes lyophilisés sont placés à la base de chaque aiguille, qui sont ensuite polymérisées à température ambiante sous rayons ultra-violets. Les patchs et les antigènes peuvent ainsi se conserver très longtemps. Ils pourraient être achetés en pharmacie ou envoyés directement au domicile des patients, qui pourraient alors s’administrer le vaccin eux-mêmes », indique-t-on. Notons que la technique doit foncièrement être testée cliniquement pour écarter tout risque de complication, dû au polymère utilisé, et pour certifier de l’efficacité de la protection immunitaire avant sa généralisation.

 
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