Coronavirus: Penser global, agir local
La cellule de veille prend des mesures en faveur des plus démunis.
La cellule de veille met les derniers points aux mesures d’aide aux plus démunis. Il s’agit de ceux qui survivent au jour le jour, y compris les petits boulots comme les garçons de café, les « gommeurs » du hammam, les cireurs, les vendeurs ambulants etc… C’est urgent, mais il faut assurer la logistique et ce n’est pas une mince affaire, on l’a constaté pour la délivrance des autorisations et les contrôles. D’un autre côté, on a acté le soutien par le report des charges fiscales et sociales des TPME et les banques ont promis une plus grande souplesse dans leurs crédits de trésorerie.
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Mais les grandes entreprises sont appelées à mettre la main à la pâte, plutôt au portefeuille. Elles représentent, en tant que clients, l’un des goulots d’étranglement des TPME qui sont leurs fournisseurs. Non seulement, elles doivent respecter les délais de paiement, mais elles doivent les réduire pour éviter l’asphyxie de leurs petits fournisseurs. Aucun gestionnaire avisé n’a intérêt à ce que la mortalité des entreprises augmente dans son écosystème. D’un point de vue purement égoïste, c’est un pari très risqué à terme.
De l’autre côté, la responsabilité économique et sociale engage chacun, à faire au mieux, pour sauvegarder l’emploi. A la fin de la crise, si le chômage augmente trop fortement, la chute, l’affaissement de la demande intérieure compliquera la relance et toute l’économie en pâtira. Pour éviter cette perspective, sauver des entreprises et donc des emplois, c’est-à-dire des revenus de familles, il faut soutenir les TPME, en ne gardant aucune facture en souffrance. C’est un devoir de solidarité nationale mais aussi une preuve de lucidité.