Gouvernance

Cour des comptes : la réaction virulente de Tamek

Une semaine après sa publication, le rapport de la Cour des comptes continue de faire des remous. Le patron de la DGAPR, Mohamed Saleh Tamek, a réagi de manière virulente aux critiques de Driss Jettou.

La réaction de Tamek constitue un précédent dans la manière dont laquelle les établissements publics réagissent aux rapports de la Cour des comptes. Dans une lettre adressée à Driss Jettou, le délégué général de l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) s’est insurgé contre le rapport qui, selon lui, déforme la réalité et comporte beaucoup d’exagérations. Pour lui, l’institution donne ainsi l’impression que l’administration publique qu’il gère baigne dans la corruption et la négligence, considérant ceci comme une orientation « nihiliste » des magistrats de la Cour des comptes, rapporte Al Massae dans son édition de ce mercredi 18 septembre.

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Selon la même source, la Cour des comptes aurait ignoré les explications fournies par la DGAPR en réponse aux observations relevées. Tamek reproche à la Cour des comptes d’avoir indiqué que l’administration pénitentiaire n’a pas répondu à ses remarques. Or, ce dernier assure qu’il a bien adressé des réponses à la Cour des comptes dans une lettre datant de septembre 2017 et l’avait incluse dans son rapport datant du 22 novembre 2018.

Par ailleurs, la DGAPR conteste la focalisation de la Cour des comptes sur les dysfonctionnements relevés dans la gestion de cette institution sans mentionner les points positifs sachant que les défaillances soulignées sont dues à des contraintes objectives que la DGAPR a approuvées dans ses réponses et concernent seulement des aspects de la gestion de l’établissement et ne se rapportant pas à des actes de corruption ou de dilapidation de deniers publics.

 
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