Covid-19 : deux traitements par anticorps approuvés par l’Agence européenne des médicaments
L’Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé jeudi la mise sur le marché dans l’Union européenne de deux traitements par anticorps monoclonaux contre le coronavirus.
L’Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé ce jeudi 11 novembre avoir autorisé la mise sur le marché dans l’Union européenne de nouveaux traitements par anticorps pour lutter contre le Covid-19. Le régulateur européen a approuvé deux traitements : l’un, du laboratoire pharmaceutique suisse Roche, le « Ronapreve », et le second, de la société sud-coréenne Celltrion, le « Regdanvimab »
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Les anticorps sont l’une des bases de notre système immunitaire. Face à la présence d’un élément dangereux, notre corps en produit naturellement pour repérer l’envahisseur. L’idée des anticorps de synthèse, c’est de sélectionner des anticorps naturels et de les reproduire artificiellement pour les administrer ensuite en traitement, généralement par une perfusion. Dans son communiqué, l’EMA précise que « Ronapreve et Regkirona sont les premiers médicaments à base d’anticorps monoclonaux à recevoir un avis positif (…) contre le Covid-19″. La commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, a déclaré que l’approbation des deux médicaments était une « étape importante« contre la maladie. « Avec des hausses des contaminations au Covid-19 dans presque tous les États membres, il est rassurant de voir de nombreux traitements prometteurs en développement dans le cadre de notre stratégie thérapeutique contre le Covid-19« , a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Alors que l’UE ne s’appuyait jusqu’à présent que sur quatre vaccins, la commissaire espère voir émerger de nouveaux traitements : « Aujourd’hui, nous faisons un pas important vers notre objectif d’autoriser jusqu’à cinq nouveaux traitements dans l’UE d’ici la fin de l’année. » Les anticorps sont l’une des bases de notre système immunitaire. Face à la présence d’un élément dangereux, tel un virus, notre corps en produit naturellement pour repérer l’envahisseur. L’idée des anticorps de synthèse, c’est de sélectionner des anticorps naturels et de les reproduire artificiellement pour les administrer ensuite en traitement, généralement par une perfusion.
Cette nouvelle intervient dans un contexte où la situation épidémiologique continue de se dégrader dans l’Union européenne et est considérée comme « très inquiétante » dans dix pays et « inquiétante » dans dix autres, a indiqué ce vendredi l’agence européenne chargée des maladies.
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Parmi les 27, la Belgique, la Pologne, les Pays-Bas, la Bulgarie, la Croatie, la République Tchèque, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie et la Slovénie sont dans la catégorie de préoccupation la plus élevée. Dans les pays figurant dans la catégorie « inquiétante », on retrouve l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, la Finlande, l’Irlande, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Roumanie et la Slovaquie. Trois pays sont dans la catégorie « inquiétude modérée » (France, Portugal, Chypre) tandis que quatre pays sont en inquiétude faible (Italie, Espagne, Suède et Malte).