Covid-19 : la responsabilité des individus
Nul ne peut me taxer de complaisance vis-à-vis de la gestion de la crise du Covid. J’ai même été parmi les plus critiques, parfois à tort, surtout quand les hôpitaux étaient submergés et qu’une pancréatite aiguë ne pouvait pas trouver de lit, même au privé.
Mais depuis, nous avons réussi à réduire les cas de contamination, des morts, à soulager les hôpitaux. La vaccination a plutôt bien fonctionné, même si les délais annoncés ne seront pas tenus parce que ce sont les fabricants qui font le marché et que nous ne serons pas immunisés collectivement à fin mai, parce que les doses ne suivent pas. Avec un plateau à 400 cas par jour, notre structure hospitalière peut tenir indéfiniment, en attendant la vaccination générale.
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Oui, mais il y a les variants et le relâchement quasi-généralisé. Le R.O. est à 1,06, c’est-à-dire que le taux de contamination s’apprête à devenir exponentiel. Le variant britannique est déjà là de manière significative, les autres arriveront. Si toutes choses restent en l’état, nous serons submergés dans dix à quinze semaines et nous serons obligés de confiner, alors que d’autres ouvrent. Il y a un moyen d’éviter ce scénario catastrophe. Il faut accélérer la vaccination, mais cela ne dépend pas uniquement de nos décideurs.
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Mais, c’est à nous citoyens, en respectant les mesures préventives, d’éviter une perte de liberté aggravée. Ce qui se passe est dangereux, les fêtes familiales, les rassemblements, nous donneront des clusters, avec les variants c’est la certitude d’une extension, peut-être, exponentielle. C’est aux citoyens de choisir. S’ils veulent jouer leurs libertés à la roulette, grand bien leur fasse.