Covid : ce que l’histoire nous enseigne
Il ne faut pas tomber dans le piège qui consisterait à dire que la crise du Covid est inédite. Elle ne l’est pas, ni par son ampleur, ni par le nombre de morts, ni par la faiblesse de la réponse du monde scientifique.
Tout cela, le monde, l’humanité, l’ont vécu avec la peste, la grippe improprement appelée espagnole, alors qu’elle est d’origine asiatique et bien d’autres pandémies. Et ces séquences, avec des bilans terribles, n’ont pas empêché les humains de repartir, de croître. Nous risquons gros individuellement, mais l’humanité survivra.
Ce que l’histoire nous apprend, c’est que tous ces épisodes ont abouti à des changements majeurs, dans la gestion des affaires publiques, avec l’émergence de nouvelles idées, dans la recherche scientifique, dans les attitudes individuelles, en particulier au niveau de l’hygiène. Cette crise a déjà mis à bas des dogmes libéraux. Il n’y a plus un seul Etat qui s’accroche aux sacro-saints équilibres.
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L’obligation d’un équilibre entre le sanitaire et l’économie l’emporte. Nous ne sommes plus dans le moyen-âge où la réponse était le confinement et la misère pour les couches les plus friables de la société. Cela permet aussi de mesurer les pas, les avancées, réalisés par l’humanité.
Les scientifiques se déchirent en public. C’est la faute aux réseaux sociaux et aux chaînes d’info en continu. La science a toujours progressé par la controverse. Parce que n’est vérité que ce qui est prouvé. Or pour le moment, il n’y a que des hypothèses.
On parle déjà d’une nouvelle organisation du travail, d’un soutien plus fort à la recherche de nouveaux modes de communication. Ce sont des transformations sérieuses profondes qui sont envisageables. C’est ce que l’histoire nous apprend, le Covid impactera, positivement, notre avenir. Mais pour le moment, il s’agit de le contenir, attelons-nous à cela.