Croissance mondiale. Le FMI revoit ses prévisions à la baisse
La reprise de l’économie mondiale s’annonce tardive. Le FMI vient de réviser ses prévisions. Un contexte assez défavorable pour le Royaume dont l’économie est fortement imbriquée au marché international.
Dans un contexte marqué par un resserrement monétaire agressif pour contenir l’inflation, le FMI a nettement révisé à la baisse ses prévisions de la croissance mondiale en 2022 (-0,4 point à 3,2%) et en 2023 (-0,7 point à 2,9%), d’après la dernière note de conjoncture de la direction des études et des prévisions financières.
La dégradation des perspectives concerne la plupart des grandes économies, en particulier les États-Unis (-1,4 point à 2,3% en 2022), la Chine (-1,1 à 3,3%), le Japon (-0,7 à 1,7%), l’Allemagne (-0,9 à 1,2%), le Royaume-Uni (-0,5 à 3,2%), la France (-0,6 à 2,3%) et l’Espagne (-0,8 à 4,0%). Par contre, la croissance serait meilleure que prévu initialement, en Italie (+0,7 à 3,0%), en Russie (+2,5 à -6,0%), malgré les sanctions prises à l’encontre de ce pays, suite à l’invasion de l’Ukraine, au Brésil (+0,9 à 1,7%), en Turquie (+1,3 à 4,0%) et en Afrique du Sud (+0,4 à 2,3%).
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La zone euro devra connaitre une croissance moins forte que prévu initialement (-0,2 point à 2,6% en 2022 et -1,1 point à 1,2% en 2023, selon le FMI), confrontée à une crise énergétique sévère, avec un risque de pénurie de gaz, à quelques jours de l’arrivée de l’automne.
L’euro a atteint une valeur équivalente à 1 dollar, le 22 août (parité entre les deux devises), subissant ainsi une baisse de 15% sur un an. Le prix du pétrole a quant à lui tourné autour de 96 dollars pour le baril du Brent, le 22 août, soit une chute de 24% depuis son pic de juin.