Dakhla. Nouveau paradis et hub africain pour les investisseurs [Oxford Business Group]
L’attractivité économique et touristique de Dakhla se confirme. Futur hub économique, destination touristique de premier choix, source de potentialités d’investissements halieutique et énergétique prometteuses, la région de Dakhla ne cesse séduire les investisseurs mondiaux. La région qui verra bientôt un des plus grands ports d’Afrique a tout pour plaire.
Oxford Business Group (OBG), centre de recherche britannique, a mis l’accent, dans son dernier rapport, sur les potentialités économiques de la région de Dakhla-Oued Eddahab, relevant que cette région présente « une destination d’avenir en matière de développement durable, d’industrie et de prospérité économique ».
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Dans ce rapport, OBG dresse le portrait social et économique de l’une « des régions qui façonnent l’équilibre futur du pouvoir économique ». Le centre de recherche souligne que « la région de Dakhla est l’une des régions économiques les plus prometteuses en Afrique pour les entreprises qui cherchent à renforcer leurs liens commerciaux entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest », précisant qu’« en tant que point d’entrée en Afrique subsaharienne et en Afrique de l’Ouest, la région est un lieu influent pour investir ». «La position géographique avantageuse de Dakhla lui confère un rôle stratégique en tant que plateforme d’échanges entre le Maroc et l’Europe via l’océan Atlantique, d’une part, et entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne via la Mauritanie, d’autre part», indique le rapport.
Couvrant 18,4% de la superficie du royaume, la région a enregistré ces dernières années une croissance solide avec un PIB par habitant deux fois supérieur à la moyenne nationale. Les moteurs économiques de Dakhla-Oued Eddahab, à savoir la pêche, le tourisme, le secteur des énergies, l’agriculture et l’infrastructure ont connu une croissance robuste ces dernières années. La pêche à elle seule représentait 27 % du PIB de la région en 2020. Le secteur était également le premier employeur de la région, avec 43 000 emplois.
Le nouveau port Dakhla Atlantique, qui a nécessité un investissement d’environ 1,4 milliard de dollars, la voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla, d’une longueur de 1.055 km, et la création de zones industrielles devront ainsi permettre de stimuler la croissance économique et consolider la position de la région en tant que hub pour les échanges commerciaux et les investissements entre le royaume et l’Afrique subsaharienne. «Le complexe portuaire de Dakhla Atlantique comprend 1000 ha pour diverses activités industrielles, logistiques, administratives et de stockage. Le port et ses débouchés commerciaux consommeront une grande quantité d’électricité, ce qui offre d’énorme possibilités d’investissements publics et privés dans les énergies renouvelables», détaille le cabinet britannique.
Le rapport britannique consacre toute une partie au potentiel halieutique de la ville. En effet, la pêche demeure l’un des secteurs les plus productifs, vu la richesse halieutique de la région, en contribuant à hauteur de 47% au PIB de la région et de 90% à la valeur ajoutée du secteur primaire. Avec une production de 607.143 tonnes, la région de Dakhla accapare 46% de la production nationale. Le secteur emploie près de 47.000 personnes. Quant à l’agriculture, le rapport souligne que le secteur est en plein essor, sachant qu’il est centré sur l’élevage des chameaux et les cultures sous serres. Le secteur tendra à se développer pendant les années à venir après la finition de la station de dessalement de l’eau, qui va amplifier l’irrigation sur 5.000 hectares supplémentaires au niveau de la région.
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Par ailleurs, le rapport britannique a estimé que l’ouverture par les USA d’un consulat à Dakhla devrait créer de nouvelles opportunités pour les investissements étrangers et le commerce bilatéral, et va également soutenir le tourisme émergent de la région. Forte de ses atouts naturels et son potentiel halieutique exploitable, la région Dakhla -Oued Eddahab est capable d’attirer les investissements et de répondre aux besoins des entreprises à l’échelle régionale et mondiale.