Société

Dar Bouazza : Les autorités locales poursuivent l’abattage des chiens errants

Les services municipaux de la région de Dar Bouazza ont organisé une opération d’abattage par armes à feu d’une dizaine de chiens errants, ce mardi.

Malgré que le ministère de l’Intérieur ait récemment signé des accords de partenariat et de coopération avec les secteurs de l’agriculture et de la santé et l’Autorité vétérinaire nationale, visant à lutter contre le phénomène des chiens errants en adoptant une nouvelle approche axée sur la conduite d’opérations de stérilisation pour ces animaux, l’opération d’abattage se poursuit à Dar Bouazza, ce qui a conduit quelques habitants à filmer cette opération de tuerie « sanglante ».

Je sais plus quoi faire quoi dire tous mes chiens sont morts. La commune de Dar bouazza

Publiée par Louezzane Doundoun sur Mardi 10 décembre 2019

Ils ont abbatue tous nos chiens qu'on a nous même vaccinés stériles soignés qui avaient tous un nom… Ou vis ton ????…

Publiée par Louezzane Doundoun sur Mardi 10 décembre 2019

La nouvelle approche qu’a adoptée dernièrement le ministère vise à stériliser les chiens errants éparpillés dans les villes, les numéroter et les vacciner contre la rage, avant de les ramener chez eux, ce qui « permettra de réduire progressivement la stabilité de leur nombre », selon un rapport publié par le ministère de l’Intérieur pour dresser le bilan de l’année 2019.

Cette approche a été adoptée e « étant donné la gravité de l’utilisation des armes à feu, ainsi que la prévention de l’utilisation de strychnine toxique pour l’éliminer en milieu urbain afin d’éviter les effets négatifs de ce produit chimique sur l’environnement. »

Cette année, le ministère de l’Intérieur a alloué des fonds à des groupes de saletés pour lutter contre le phénomène des chiens errants, d’un montant d’environ 3 million de dirhams, afin d’acheter des voitures pour récupérer ces animaux.

Près de 140.000 chiens errants sont collectés chaque année par les bureaux de santé collectifs. Plus de 65.000 personnes sont vaccinées chaque année contre la rage, et un traitement préventif par personne, selon les cas, coûte entre 600 et 800 dirhams, et ce traitement est dispensé gratuitement dans les 287 centres de lutte contre la rage des groupes.

 
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