Décès du docteur Noufissa Kabbaj. Un autre s’est éteint pas sa lumière [Par Jamal Berraoui]
Au Maârif, où elle exerçait depuis plus de 40 ans, Noufissa Kabbaj était connue pour son empathie, son soutien à ses patients, sa fibre sociale. Elle laisse beaucoup d’orphelins.
Parce que j’ai eu le bonheur, l’extase, de la connaître, je ne peux la réduire à son travail de médecin engagée, humaniste, très présente sur le plan associatif.
Elle était aussi, amoureuse de la nature, de la mer, de la montagne, elle aimait partager ses sensations. Grâce à son amitié avec mon épouse, j’ai pu partager des moments inoubliables avec elle et son mari. C’était une formidable lectrice, très éclectique, à l’affût des nouvelles parutions, et surtout à partager ses découvertes.
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Elle aimait l’art, la musique, la poésie, le théâtre, mais surtout l’être humain. Sa capacité à trouver des excuses à tout un chacun, à dédramatiser les situations. C’était une bonne personne.
En parler au passé me dérange. Moi, je garderai à vie l’image de son sourire lunaire, Noufissa sera toujours pour moi ce sourire communicatif, cette faim de vie, en nageant, en regardant les montagnes, en chantant « Sout El Hassan à Dakhla ». La vie m’a fait le cadeau de la connaître. C’est un privilège qui me remplit de reconnaissance envers la vie.
Repose en paix Noufissa et à la prochaine, en souriant.