Sur l’autoroute de Marrakech, à quelques kilomètres de Benguerir, des dizaines d’hectares ont été plantés en cactus. Information prise, il s’agit d’un mega-projet, intégrant une unité industrielle pour la transformation. L’un des associés a dirigé auparavant une grande société de bourse, cédée à la Banque Populaire. Le cactus et le caroubier ont concentré la majorité des investissements en agricultures ces dernières années. Ces deux spéculations sont très rentables. Le seul bémol pour le caroubier, c’est qu’il exige une attente de cinq ans avant de donner ses fruits. Les petits agriculteurs ne peuvent s’y hasarder en l’absence de ressources relais. Il faut se pencher sur la question avant que cette évolution ne se transforme en phénomène de vente des terrains et d’exode massif.