Des grèves politiques
Les départements de la Justice et de l’Education nationale connaissent à nouveau des débrayages. La première revendication concerne le paiement des jours de grève. Jusqu’ici les grévistes étaient rétribués même pour les heures de travail où ils ont débrayé. Appliquant le principe selon lequel, le salaire est lié à une prestation, le gouvernement a enfin osé prélever sur les salaires les journées où le fonctionnaire fait grève. Pour les syndicats c’est une atteinte à leurs droits et à leur action, alors que c’est la règle dans toutes les démocraties, s’agissant de deux secteurs vitaux, cette attitude est peu citoyenne. L’on rappelle que le ministre de l’Education nationale avait annoncé que 55.000 journées de travail ont été perdues par le biais de certificats de maladie, souvent de complaisance et ce, sur la durée du seul premier trimestre.