Entreprise

Difficulté d’accès au financement : le constat choquant du HCP

L’enquête que vient de publier le HCP risque de faire des vagues dans les états-majors des banques, relève L’Economiste dans sa livraison de ce jeudi 21 novembre.

« L’une de ses conclusions chocs est que 7 entreprises sur 10 auraient des difficultés à accéder au financement bancaire. Pour l’essentiel, ce sont les TPE qui seraient concernées. Cette situation est à lier avec la montée de créances en souffrance ces dernières années, à près de 8%. Encore que ce ratio cache certains arrangements. Les banquiers eux rétorquent que jamais le taux d’emploi (dépôts/crédits) n’a été aussi élevé », explique le journal.

Le HCP indique que les TPME sont les plus confrontées aux difficultés d’accès au financement qui constitue un obstacle sévère pour 40% d’entre elles, précisant que dans l’ensemble, 58% des chefs d’entreprises sont insatisfaits des services offerts par les institutions financières et que ce mécontentement est plus accentué chez les TPE (63%).

En outre, le HCP relève que 35% des entreprises ont demandé un crédit auprès d’une institution bancaire au cours des trois dernières années. 

Cette proportion est de 56% pour les GE et de 27% pour les TPE, ajoute-t-il, soulignant que le taux d’intérêt élevé ainsi que les garanties exigées par les banques sont les principaux freins à la demande de crédit. L’enquête révèle aussi que près de 33% des entreprises évitent de recourir au crédit bancaire pour des raisons religieuses. 

Pour les chefs d’entreprises sondés, les deux facteurs les plus déterminants pour l’accès au financement bancaire, à savoir les garanties exigées et le taux d’intérêt, se sont davantage resserrés durant la période considérée.

L’enquête montre, d’autre part, que les principaux obstacles à la politique de recrutement sont l’insuffisance de l’activité pour 63% des entreprises et le coût élevé de la main d’œuvre dans 26% des cas. 


 
Article précédent

Insécurité routière : Chaâbi LLD mobilise ses troupes

Article suivant

Les nouveaux défis du droit de la concurrence