Discours royal : La référence historique
C’est un discours franc et clair qui a été prononcé par SM le Roi à l’occasion de la commémoration de la révolution du Roi et du Peuple qui coïncide cette année avec le 53e anniversaire du Souverain. Notre voisin algérien a été invité à lire avec un esprit positif un passé fait de sacrifices communs et de lutte contre le colonisateur. Les résultats atteints par les deux pays durant cette étape de leur histoire puisent leur importance dans la solidarité qui a cimenté la révolution des deux peuples. Cet esprit qui doit être au centre de l’action est un besoin pour aller de l’avant et pour ancrer le principe de l’unité dans le continent africain. Ce continent qui vit sous le poids des problèmes sociaux, de sécurité, de l’extrémisme, du sous-développement laissés et renforcés par le colonisateur et ses pratiques, est capable de relever les défis du développement et de la paix.
Le choix de l’Afrique est stratégique
C’est dans ce contexte que le Maroc s’est résolument tourné vers son continent depuis des années et c’est aussi la raison de sa décision de réintégrer les instances de l’Union Africaine. Le Maroc a tissé des relations responsables avec les pays de son continent. Elles sont économiques, sociales et environnementales. Elles ne visent pas l’exploitation des richesses du continent ou les bénéfices faciles et immédiats, mais tentent plutôt de créer les conditions d’un co-développement basé sur le travail commun et le gain partagé. Le Maroc a, selon les paroles royales, procédé à des actions sociales et a exporté des médicaments, mais il a en même temps travailler avec ses partenaires pour édifier sur place les outils de production de ces produits essentiels pour la santé des citoyens africains. Le même esprit a guidé les autres actions d’investissement dans les secteurs de l’agriculture, De la pêche et de l’industrie.
Immigration et extrémisme : la responsabilité historique
Les questions de l’immigration et de l’extrémisme ont été analysées par le Souverain dans une optique dynamique. Les immigrés subsahariens sont chez eux au Maroc et ont accés à tous les droits et notamment au travail et à l’education. Ce sont des personnes qui fuient des situations difficiles et le Maroc a ouvert ses portes devant eux. Ils respectent nos traditions et nos lois. Ceux qui critiquent l’action de notre pays dans ce domaine doivent, au moins, faire de même en matière humanitaire. SM le Roi a par ailleurs mis le point sur les origines de l’extrémisme et notamment parmi certains des « musulmans » vivant à l’étranger. L’exploitation de l’ignorance des jeunes et les bouquets de mensonges simplistes et ouvertement fallacieux envoient dans l’enfer de l’extrémisme beaucoup de jeunes. Ils causent, en outre, beaucoup de problèmes aux citoyens marocains qui vivent dans les pays de l’occident et qui supportent quotidiennement les conséquences des agissements des extrémistes. L’Islam est victime de la simplification et de la falsification des préceptes du « Jihad » qui ne veut absolument pas dire terrorisme. Le Jihad est une action de défense qui ne peut relever de citoyens ou de groupes, mais de l’autorité centrale légitime et dans des conditions très strictes. Aujourd’hui, les terroristes luttent contre la vie et ses manifestations comme la musique. La vision simpliste offre aux apprentis extrémistes des images de belles femmes « al houri al ayn » pour calmer leurs ardeurs primitives. Le terrorisme est contre ceux qui portent les valeurs de la vie et tout le monde est cible des tenants des discours obscurantistes. Et c’est ça le vrai « KOFR » (Athéisme) et non l’ouverture sur les principes de tolérance universels. La civilisation humaine a connu ses moments d’apogée, selon les paroles royales, durant les périodes d’ouverture et de coexistence entre les religions comme nous le montre les exemples de Baghdâd et d’Al Andalouss. La réponse à l’extrémisme passe par l’unité des peuples en Afrique et par un travail qui vise à développer les pays dans tous les domaines. La révolution du Roi et du Peuple n’est pas qu’un souvenir, mais une leçon pour un grand nouveau départ des peuples vers le développement et la paix.