Doing business : Là où le bât blesse
Si le Maroc a grimpé de 5 places dans le classement Doing Business 2016 grâce aux réformes mises en œuvre en vue d’améliorer l’environnement des affaires, il reste, néanmoins, moins performant au niveau du cadre réglementaire.
« Le Maroc performe moins bien sur les thèmes qui ont trait à la qualité du cadre réglementaire, et plus particulièrement les lois applicables aux entreprises locales » déclarent Jean Arlet et Frédéric Meunier, co-auteurs du rapport Doing Business 2016 de la Banque mondiale, dans une interview accordée Magazine challenge qui sera en kiosque ce vendredi 6 novembre 2015.
A titre d’exemple, sur la protection des investisseurs minoritaires, le Maroc accumule peu de points quant à la responsabilité des dirigeants pour les opérations avec des parties apparentées.
En outre, sur le règlement de l’insolvabilité, « le taux de recouvrement sur une entreprise Marocaine insolvable pour les créanciers, est seulement de 28 centimes par dollar » précisent les co-auteurs.