Sport

Dopage : Talbi Alami rejette les allégations contre El Guerrouj

Une semaine après avoir perdu son record du monde du 1500 m en salle, battu par l’Ethiopien Samuel Tefera, Hicham El Guerrouj s’est retrouvé au centre d’une forte polémique. La gloire de l’athlétisme marocain a été accusé de dopage. La réaction du ministère de la Jeunesse et des Sports ne s’est pas faite attendre.

A l’origine de cette polémique, un post sur la page Facebook du chercheur marocain spécialiste des règlements sportifs, Yahya Saidi. Celui-ci s’est demandé si Hicham El Gherrouj et d’autres athlètes marocains auraient pu remporter des titres mondiaux et des records olympiques et mondiaux sous le contrôle strict et sophistiqué que tous les athlètes subissent aujourd’hui.

En réaction à cet avis, qui porte atteinte à l’image de l’une des légendes vivantes du sport national, le ministre de la Jeunesse et des Sports Rachid Talbi Alami a rejeté en bloc ces accusations.

« La position du ministère est claire. Je n’ai jamais mis en doute la sincérité et l’intégrité des athlètes marocains, qui ont rendu hommage à notre pays avec les réalisations ratifiées par les instances internationales », a déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports, Rachid Talbi Alami.

En matière de politique anti-dopage, « le Maroc était classé dans la liste blanche, adoptant une politique stricte dans ce domaine et imposant des sanctions à ses auteurs « , précise le ministre.

Aziz Daouda, l’ancien directeur technique national et membre du comité technique de l’IAAF, appuie les propos du ministre de la Jeunesse et des Sports. « Les contrôles antidopage étaient toujours très stricts. Les athlètes devaient rapporter aux instances internationales leur programme quotidien détaillé afin de permettre des visites inopinées des équipes de contrôles. Ainsi, les athlètes subissaient une visite tous les deux mois », a précisé Daouda, dans l’émission Décryptages diffusée ce samedi sur radio MFM.

« Le Maroc était considéré parmi les meilleurs pays en termes de politique anti-dopage », conclut l’ancien directeur technique national.

 
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Il fait l’actu : Mikael Naciri, DG du CMI