Drame d’El Haouz : les corps de deux victimes retrouvés
Les équipes d’intervention de la protection civile ont parvenu à retirer les deux premières victimes ensevelies sous les décombres suite à l’éboulement provoqué par les inondations qu’a connues la régions ces derniers jours.
Les deux victimes, une mère et son enfant, ont été retrouvées par les équipes d’intervention qui ont pu extraire une voiture ensevelie sous les décombres après plusieurs heures de recherche, tandis que les autres occupants du véhicule n’ont pas pu être retrouvés après avoir été enterrés sous un pan de montagne, rapporte le site Hespress.
Cet accident est survenu dans la nuit de mercredi à jeudi dans la région d’El Haouz, à 230 km sur la route nationale 7 en provenance de Casablanca et en destination de Taliouine. Un pan d’une montagne située entre les communes d’Ijoukak et Asni, s’est effondrée sur un véhicule de transport mixte qui transportait plusieurs personnes.
Selon les autorités locales de la province d’Al-Haouz, dans une communication au ministère de l’Intérieur, les orages violents qu’a connus la région mercredi dernier ont provoqué des inondations dans certains récifs et voies navigables ayant conduit à l’érosion.
Ce matin, les travaux d’évacuation de la boue et des pierres entassées sur la route ont été achevés et la circulation a repris son train normal. Mais il n’y a encore eu aucune précision quant au bilan des disparus et des victimes ayant péri dans cet incident tragique. Néanmoins, une source non officielle a fait état de 15 morts.
Il faut signaler par ailleurs que cette localité est très marginalisée avec une absence des infrastructures nécessaires. La route est catastrophique, indique Hassan Oulhousseine, président de l’association des grands taxis. Les accidents dans ce même point où le drame a eu lieu sont monnaie courante. « Il y a toujours eu des accidents depuis plus 30 ans à ce même niveau de la route, sans faire de victimes. Les éboulements sont aussi courants. Il y en a eu en 1985 et en 1996. Mais, ce mercredi, ça a malheureusement emporté des vies humaines », a témoigné Oulhousseine.
Ce chauffeur de taxi a par ailleurs précisé que la route entre Ouirgane et Taroudante, soit 70 km, se trouve dans un état lamentable, d’où les risques fréquents d’accidents dont le bilan peut être plus lourd à l’avenir si les autorités locales ne se mobilisent pas.