Informatique

Droit de réponse de Econocom

Suite à l’article intitulé « Le français Econocom vend son activité de location de matériel IT au Maroc », publié le 28 mars, la société Econocom a réagi.

 Ma cliente, la société Econocom, m’a remis un dossier dont il ressort les éléments suivants :

Vous avez publiez au sein de la rubrique Flash-Eco du 28 mars 2018, de votre magazine électronique challenge.ma, un article sous le titre : « Le français Econocom vend son activité de location de matériel IT au Maroc ».
Je vous informe que ma cliente conteste catégoriquement l’ensemble des informations énoncées dans votre article à savoir :

. Econocom ne met pas « en vente sa filiale marocaine spécialisée dans la location de matériel longue durée informatique » ;

. Le Groupe Econocom n’est pas cotée dans la bourse de Paris » ;

. Aucun « désengagement du Maroc aboutissant sur un recentrage sur les activités européennes » n’est envisagé dans le nouveau
plan stratégique du Groupe Econocom ;

.Le Groupe Econocom n’est pas basé à Nanterre » ;

. Aucune « perte » n’est à enregistrer à ce jour ;

. Les « fonds propres » de la société ne sont pas laminés ;

. Aucune « assemblée générale extraordinaire » a eu lieu en octobre 2017 ;

. Aucune décision « n’a fixé un délai à fin 2018 » ;

Ma cliente intervient depuis 2007 sur le marché marocain de la location de matériel informatique. Le Groupe Econocom avec plus de 40 ans d’expérience, est présent dans 19 pays et compte avec 10.700 collaborateurs. Par les solutions qu’il met en place, Econocom aide ses clients à bénéficier des promesses de la révolution numérique.

Aussi, je vous demande et au besoin vous mets en demeure, de faire paraitre dans le prochain numéro de votre publication challenge.ma, un rectificatif en lieu et place, rectifiant les faits rapportés, accompagné d’excuses pour le préjudice causé à ma cliente tant sur le plan économique que de son image.

Je vous rappelle, que ma cliente se réserve le droit d’agir en justice à votre encontre pour obtenir réparation.

Me Yasmine Essakalli 

NDLR :

Nous avons bien reçu votre lettre du 29 mars par laquelle vous contestez plusieurs informations véhiculées par notre « article « le français Econocom vend son activité de location de matériel IT au Maroc ». Aussi, permettez-nous de vous préciser que notre code professionnel et notre charte éthique nous empêchent de publier des informations qui parviennent à notre rédaction sans un travail minutieux au préalable de vérification et d’investigations croisées. Et nous n’y avons point dérogé en ce qui concerne l’article précité dont l’authenticité est basée sur plusieurs éléments et documents qui sont en notre possession dont en premier lieu, le document adressé par la banque d’affaires Eurohold mandatée par le groupe Econocom pour trouver un acquéreur à sa filiale marocaine Econocom Location Maroc !

Par ailleurs, comment pouvez-vous nier que cette entité est dans l’obligation de renflouer ses fonds propres alors qu’une Assemblée Générale Extraordinaire de ses actionnaires datée de fin octobre 2017 a décidé la « Continuation d’Activité et Non Dissolution ». Une simple consultation du site officiel de l’OMPIC vous aurait épargné de faire un démenti pour le moins des plus étonnants.

Quant au terme « désengagement » qui vous dérange tant, nous avons clairement insisté sur le fait qu’il ne concerne que l’activité de location de matériel IT portée par Econocom Location Maroc et que, par conséquent, l’autre filiale Econocom Maroc qui opère dans les prestations en nearshoring pour le compte de sa maison mère n’était point concernée par la décision de recentrage sur le marché européen du groupe Econocom.

Enfin, nous reconnaissons notre erreur pour ce qui est : i) du siège social du groupe Econocom qui se trouve à Bruxelles et non pas à Paris comme nous l’avons mentionné dans notre article (même si les origines de ce groupe se trouvent en effet en France) et ii) du lieu de la cotation des titres Econocom en l’occurrence Euronext et non pas Paris comme cela a été malencontreusement repris dans notre article. Nous nous excusons auprès de nos lecteurs.

 
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