Droit de réponse de VFI Group
La société VFI Group a demandé un «droit de réponse» suite à l’article paru dans sur le site.
« Vous avez en votre qualité de Directeur de la publication du site www.challenge.ma cru devoir publier un article le 29 Décembre 2016 intitulé « le textilien VFI suspend son investissement projeté au Maroc » en y affirmant que VFI Group aurait gelé son programme d’investissement de 50 millions de dirhams porté par sa nouvelle filiale marocaine VFI Maroc consistant à monter une usine spécialisée dans la fabrication du tissu de denim. Vous avez également vainement tenté de justifier vos allégations par une prétendue baisse du volume d’affaires de VFI Group avec son principal client la société Inditex.
Or, cette allégation est totalement diffamatoire dès lors que l’investissement projeté au Maroc par VFI Group ne consiste aucunement à monter une usine spécialisée dans la fabrication du tissu de denim mais porte sur la création d’une usine de délavage biologique et écologique (Bio-Eco). En outre, contrairement à ce que vous avez cru devoir affirmer, les commandes adressées par la société Inditex à VFI Group ont connu une croissance de l’ordre de 36% au cours du dernier trimestre de 2016 à ce jour. Enfin, le retard pris dans la concrétisation de l’investissement envisagé par VFI Group au Maroc résulte de sa reconsidération de la décision de construction de l’usine objet de l’investissement pour se diriger vers une location industrielle.
Vous relèverez que les informations que vous avez publié sont mensongères et diffamatoires tant à l’encontre de la société VFI Group qu’à l’encontre de son dirigeant M. Antonio Ciardo dont la réputation n’est plus à prouver dans le milieu du textile.
Enfin, en tant que professionnel de la presse, vous n’êtes pas sans savoir qu’avant de rapporter des informations au public, celles-ci doivent être préalablement vérifiées par vos soins. En définitive votre article est révélateur d’une méconnaissance non seulement du métier de journaliste mais également du respect dû à vos lecteurs et nous nous réservons en conséquence le droit de saisir les juridictions compétentes pour rétablir les droits de la société VFI Group et ceux de M. Antonio Ciardo. »
NDLR :
Nous avons pris acte des éléments mentionnés dans votre droit de réponse. Pour ce qui est du point nodal de notre article à savoir la « suspension » du projet d’investissement au Maroc de VFI Groupe, nous nous réjouissons pour vous qu’il puisse s’agir, selon vous, d’une simple « reconsidération » des modalités d’implantation du groupe VFI au Maroc. Mais nous rappelons que cette reconsidération implique, à ce jour, une suspension de fait de votre programme d’investissement alors que la signature de la Convention d’Investissement avec l’Etat marocain remonte à il y a plus de six mois ! Pour les autres éléments secondaires de l’article paru dans nos colonnes (raison de cette suspension/reconsidération et détail de l’activité projetée au Maroc) nous nous excusons du caractère incomplet ou inexact s’il en est. »