Du Maroc à l’Afrique : Magriser affirme sa continentalité
Investir en Afrique, c’est investir sur l’un des marchés les plus dynamiques du monde. Magriser, l’expert de la gestion intelligente de l’eau et un des leaders nationaux des systèmes d’irrigation, fait valoir son expertise et son savoir-faire en Afrique.
Près de 7 secteurs majeurs figurent aujourd’hui au rang de ceux où il faut investir en Afrique, et naturellement l’agriculture est au rang de ceux-ci. Aujourd’hui plus que jamais, l’agriculture est au cœur de la sécurité alimentaire mondiale et à fortiori du continent africain, ce continent où le secteur agricole demeure encore bien peu exploité. Une Afrique qui était en veille, mais qui se réveille, inspirant les entreprises du monde, les entreprises marocaines. Magriser est de ces entreprises marocaines venues dans d’autres pays du continent pour les inspirer, contribuer à leur développement, doucement, sûrement, engagées à les accompagner et faire les champions de demain. Et c’est dans un secteur où le sujet de l’eau, son univers historique, est le plus porteur, l’agriculture, avec une stratégie d’entreprise viable et fiable, de partenaire durable et écoresponsable, que Magriser a pensé capitaliser sur son expérience au Maroc pour explorer et investir dans des pays d’Afrique, tant ils ont de similitudes avec le Maroc, tant elle était convaincue de pouvoir et savoir y reproduire ce qu’elle a entrepris dans son pays d’origine, elle, le pionnier de l’irrigation au goutte-à-goutte.
L’afrique, ce continent jeune et en expansion, ou terres et eau croisent leur formidable potentiel, ce continent terre naturelle d’investissement pour Magriser
«Dans les pays où nous nous installons nous retrouvons beaucoup de similitudes avec les caractéristiques de l’agriculture marocaine d’il y a 20/30 ans. Cette configuration est exactement celle de nombre de pays d’Afrique de l’Ouest, et notamment le Sénégal. En plein essor, les terres, l’eau, abondaient. Sauf que les unes et l’autre, ne sont pas intarissables. Il fallait très tôt penser à en optimiser l’utilisation par des mesures concrètes, des moyens et méthodes appropriés pour assurer une transformation de pratiques, une sécurité alimentaire et une économie agricole solide et structurelle. Le Maroc l’a fait, avec sa grande politique des barrages, avec ses plans stratégiques pour l’agriculture, car sans cela le pire aurait été là. Mais c’était sans compter les bouleversements climatiques que nous vivons.
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Aujourd’hui ce schéma est exactement celui de nombre de pays africains, celui du Maroc de ces années, dans abondance de biens, mais où la vigilance face maintenant à l’inexorable transfiguration climatique est un substrat à la sécurité du continent, de ses populations. D’où la vocation de Magriser, de par son domaine d’activité, de participer à la préservation des importantes réserves africaines de ressources naturelles, de développer des chaînes de valeur dans l’agriculture et de bâtir, dans chaque pays où nous sommes, avec les locaux, un avenir prometteur.’’
Avec 60% des terres arables non cultivées dans le monde, regorgeant de nappes phréatiques et autres ressources en eau, il est clair que cela donne du crédit aux propos de Simohamed AZZOUZ, Directeur Général de Magriser quant à sa vision et son ambition africaines. Et le constat les confirme. Nombreux sont les investisseurs internationaux et nationaux qui ont compris l’opportunité de se tourner vers le continent, vers son agriculture, un continent dont la population croît le plus dans le monde, et qui en 2050 sera le plus peuplé avec près de 2,4 milliards d’habitants qui y vivront, et avec plus de la moitié de cette dernière qui aura moins de 25 ans. Présente historiquement en Guinée Conakry, maintenant au Sénégal et en Mauritanie, puis prochainement en Côte d’Ivoire et au Togo, Magriser est allée vers l’Afrique de l’Ouest – des plus comparables au Maroc, avec ses zones arides d’un côté et ses zones semi-arides de l’autre, tels le Sénégal et la Mauritanie , ses zones tropicales, des plus adaptées aux plantations de banane, de cacao, comme le Golfe de Guinée, la Côte d’Ivoire – tout en considérant que si tant était à y faire, il devait se faire par une stratégie de développement viable et profitable à la population locale, dans une cohérence à la fois institutionnelle et opérationnelle.
C’est ainsi qu’a été créée en 2021 Magriser Africa, filiale africaine installée au Sénégal, pour véritablement asseoir son ambition africaine et s’inscrire dans une démarche de construction avec chaque agriculteur d’un projet, de le conseiller, de lui apporter des solutions d’optimisation concrètes, qui lui permettront de se développer. La création de Magriser Africa a été suivie en février 2022 par l’ouverture d’une agence à Dakhla, avec pour objectif principal de disposer d’un site plateforme logistique qui permettra la plus grande proximité avec les pays subsahariens, et notamment la Mauritanie. Magriser ne s’est pas trompée de levier pour lancer ‘’son aventure africaine’’. Citant ici le DG de Magriser, l’enseignement tiré en atteste. ‘’Nous avons constaté qu’il nous fallait être multi-casquette. L’agriculteur au Sénégal, en Mauritanie, attend tout de nous. Il nous veut vendeur de matériel, prestataire de services, mais bien davantage, conseiller agricole pour l’aider à comprendre et développer son activité, travailler sur la qualité, gagner en productivité, prendre les bonnes décisions dans le choix des cultures, dans l’irrigation, jusque même dans les investissements à engager…C’est certainement la plus belle des attentes, et cela est au cœur de notre investissement en Afrique’’.
A l’heure où l’agriculture se complexifie ici et là, avancée du désert, déficits hydriques abyssaux, mutations climatiques, Magriser, forte de son expérience au Maroc, dans toutes les régions du Royaume, aux sols et ressources en eau différents, a su comprendre les besoins et attentes des pays africains où elle opère. Des marchés qui par ailleurs ne fonctionnent pas comme au Maroc où s’exerce une politique d’incitation à l’initiative de l’Etat, consistant à accorder des subventions, des exonérations, pour encourager à investir dans un secteur, un outil, un système, une culture. ‘’Là-bas il n’y a pas de subventions de l’Etat, je parle du Sénégal, ce qui forcément est un écueil pour les petits agriculteurs notamment. Sans financement, il est difficile d’aller vers un projet tel qu’on le souhaite. Pour autant, il y a cette conviction et cette envie des agriculteurs au Sénégal comme en Mauritanie à agir et se projeter. Et une nouvelle tendance se dessine, même les plus jeunes, pas ‘’ruraux’’, se mettent à l’agriculture.
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L’équation est donc là, la compétence. Et sa solution est dans la formation et le conseil de l’agriculteur africain, lui, qui aujourd’hui, intègre pleinement qu’il est le socle de la valorisation de son pays, de son continent. Les compétences humaines dans l’irrigation, dans la gestion efficace de l’eau, Magriser, qui a su accompagner pour opérer au Maroc, reconduit sa méthode en Afrique de l’Ouest, consciente que le défi est avant tout là pour la préservation des ressources naturelles. ‘’Il y a de l’eau en abondance et les nappes souterraines sont très importantes, et malgré cela il y a des problèmes de rendement agricole, en raison d’un manque d’expertise’’ dit Simohamed AZZOUZ.
L’ambition de devenir une entreprise africaine, une entreprise internationale
L’agriculture africaine, plus ou moins encore traditionnelle, est sur la voie d’une modernisation qui s’accélère, avec de plus en plus d’investissements qui s’y réalisent, introduisant des techniques de développement innovantes et tenant compte des impératifs du développement durable, visant notamment à éliminer ou du moins atténuer les effets du changement climatique. Il est ainsi estimé qu’avec les pratiques agricoles intelligentes face au climat, dont l’irrigation de précision, la production agricole africaine pourrait faire un bond considérable, en passant de 280 milliards de dollars US actuellement à 880 milliards de dollars US d’ici à 2030. ‘’Nous mettons au service de l’agriculture africaine une grande expertise développée depuis plus de 30 ans au Maroc, et ce, au moment où l’Afrique subsaharienne s’ouvre à nous tout naturellement, au moment où le Maroc, étant arrivé à maturité, va vers d’autres choix, notamment en s’orientant vers des cultures à haute valeur ajoutée. L’agriculture en Afrique est immensément riche de potentialités, et en y investissant c’est, outre un relais de croissance pour nous, une formidable opportunité d’aider, à notre humble niveau, à faire de l’Afrique ce qu’elle a été, à nouveau un grenier, pour elle, pour d’autres marchés’’.
L’ambition africaine de Magriser est celle d’une histoire de 30 ans de ‘’métier’’, celle d’une entreprise familiale qui, en 2011, réalisait un chiffre d’affaires de 37 millions de DH et réalise en 2021 plus de 220 millions de DH, en ayant tout simplement compris son obligation de moyens pour assurer de tels résultats, en ayant ouvert son tour de table en 2021 au fonds d’investissement AMETHIS, acteur financier se dédiant à l’Afrique. Le fait est là. Magriser a pris son envol, planant sur le continent africain en y tissant solidement et durablement sa toile, tout en intégrant les codes et les configurations de l’agriculture de chaque pays, et connaissant parfaitement la structuration du monde agricole, qui s’articule autour des grandes exploitations dites souvent grands domaines, des moyens et des petits agriculteurs, les grands s’activant principalement à exporter, les moyens étant à cheval entre export et marché intérieur, les petits orientés marché local. A l’épreuve au Maroc, Magriser y a fait ses preuves auprès des grands comme petits et moyens agriculteurs, et c’est très justement, légitimement, qu’elle capitalise sur son expérience pour agir sur le continent, là où elle est, là où elle s’ancrera.
‘’Depuis maintenant 2 à 3 ans, on commence à avoir une montée en puissance dans les pays où nous sommes en activité, et qualité et expertise commencent à s’installer solidement. Ces pays se sont aperçus qu’il y a un réel problème de sécurité alimentaire, et qu’ils importaient la plupart de leurs produits du Maroc et de l’étranger, alors qu’ils peuvent très bien les produire localement. Et parallèlement aux cultures historiques destinées à l’exportation, une nouvelle agriculture s’est développée, celle des petits et moyens agriculteurs, destinée aux marché local, intérieur. Ainsi si à l’export on a la mangue, la banane, le cacao ou la canne à sucre, pour la petite agriculture on demeure dans les cultures traditionnelles, avec toutes les cultures maraîchère, qui fournissent le marché domestique. Si à l’étape actuelle Magriser est dans l’Afrique subsaharienne, francophone, dans les 4 à 5 années à venir elle mettra le cap sur l’Afrique anglophone en y visant des pays importants mais certainement avec leurs paradigmes et leurs spécificités, ce à quoi Magriser semble préparée et se préparer pour continuer sa ‘’saga’’ africaine, dans une stratégie de maillage continental pensée pour être structurante et opérante mais aussi opérative, et qui lui ouvrirait des possibilités d’investissement manifestes et une identité dans le monde agricole africain de partenaire de son développement socioéconomique.
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Chaque petite entreprise ne devenant pas forcément une grande entreprise, une entreprise internationale, et ses objectifs de développement étant souvent fonction de la personnalité de son entrepreneur, pour créer de la valeur, pour innover et croître qualitativement et quantitativement, au regard du parcours actuel de Magriser, le doute n’est nullement permis quant à son extension et à son enracinement dans les terres africaines. Elle y mise sur son savoir-faire et sa constance à se transformer dans une dynamique du quotidien pour assurer l’évolution continue de ses structures, de ces processus et de ses activités en Afrique, avec pour rôle majeur de la direction de l’entreprise de veiller à l’équilibre entre la constance et la transformation par une vision appropriée pour définitivement réussir son ‘’internationalisation africaine’’.
> Le Sénégal avec ses 5 principales zones agricoles s’impose en destination agricole des 3 prochaines décennies
1. La zone des Niayes
Qui s’étend de Dakar à Saint Louis, le long du littoral nord, sur une bande de 180 km. Elle présente des caractéristiques biophysiques (sol fertile et basse température) très favorables aux cultures maraîchères (oignon, pomme de terre, chou, carotte…) et fruitières (mangue, citron…).
2. La Casamance
Le sud du Sénégal, abrite les terres les plus fertiles du pays. Très riche en ressources naturelles, les ressources forestières les plus importantes du Sénégal s’y trouvent. Avec d’importantes réserves d’eau douce, un réseau de cours d’eau développé et plus de 7 mois de pluviométrie.
3. Le bassin arachidier
Totalement dépendant des pluies, est principalement connu pour la culture d’arachide, dite communément cacahuète, et de céréales comme le mil, la maïs et le sorgho.
4. La vallée du fleuve Sénégal
Avec le Walo, zone agricole inondable, aux terres fertiles et aux sols argileux, permettant la riziculture irriguée et le maraîchage. La vallée fournit aujourd’hui 90% de la production de riz du pays.
5. Le Sénégal oriental
La région bénéficie d’une importante pluviométrie, d’une partie du fleuve Sénégal et d’une nappe phréatique très riche en eau douce.