Economie

Secteur informel. Les pistes du gouvernement pour résorber le problème

L’informel est l’un des défis du gouvernement. Voici comment l’Exécutif entend relever ce défi « de façon définitive ».

En marge d’une intervention à la Chambre des Représentants le 11 avril, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a laissé entendre que le gouvernement œuvre à traiter de façon définitive les problématiques liées à l’économie informelle. Répondant à une question orale, Younes Sekkouri a précisé que l’attention sera portée, entre autres, sur le statut « auto-entrepreneur » comme instrument permettant des domaines d’activité plus larges. Selon lui, l’exécutif œuvrera également à simplifier les procédures et à augmenter le plafond des avantages financiers accordés, ainsi qu’à fournir un appui aux personnes qui ne sont pas en mesure de déclarer leurs transactions.

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« Les problématiques de l’économie informelle appelle à s’intéresser aux raisons qui amènent certains à exercer dans ce secteur. Les revenus de l’informel ne permettent pas aux travailleurs de faire les déclarations nécessaires, de tenir une comptabilité, et d’adopter le reste des démarches nécessaires à l’exercice d’une activité économique organisée par la loi », a-t-il indiqué. Younes Sekkouri  a par ailleurs souligné l’existence d’activités informelles qui génèrent d’importants revenus et que les travailleurs exercent délibérément, d’où la nécessité de renforcer le contrôle, ajoutant, à ce titre, que le ministère annoncera un programme ambitieux dans le domaine du contrôle de l’emploi.

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